lundi 30 septembre 2013

Sarah Bernhardt sur TV5...


L'émission Secrets d'Histoire, avec Stéphane Bern, présentée sur TV5, présente ce soir - à 20h - la Belle époque parisienne du début du XXième siècle et du monstre sacré qui la représente: Sarah Bernhardt. En voici le synopsis: Muse des plus grands artistes de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, la comédienne Sarah Bernhardt est aussi une mythomane extravagante et excentrique qui collectionne les liaisons. Ne reculant devant aucun défi, elle parcourt le monde, de l'Australie à l'Ouest américain, devenant une véritable ambassadrice de la culture française. Elle est aussi la première star d'un art en train de naître, le cinématographe, et se trouve à l'origine de l'un des plus grands studios hollywoodien : la Paramount. Amputée d'une jambe en raison d'une tuberculose osseuse du genou, Sarah Bernhadt n'hésite pas à partir en Lorraine en 1916 auprès des poilus pour remonter le moral des troupes et faire triompher la liberté. Une liberté qu'elle a toujours mise au-dessus de tout et qui transforme son existence en un théâtre permanent. À ne pas manquer.

dimanche 29 septembre 2013

Au théâtre, cette semaine! [Du 29 septembre au 5 octobre 2013]

Voici, en quelques points, ce qui devrait se passer dans le merveilleux monde du théâtre saguenéen (et jeannois) pour les sept jours à venir...


Jeudi - 3 octobre 2013
Salle Michel-Côté (Alma), 20h

Alma Spectacles reçoit Moi, dans les ruines rouges du siècle, un texte et une mise en scène d'Olivier Keimed (produit par les Trois Tristes Tigres). Inspirée de la vie du comédien Sasha Samar, un Montréalais d’origine ukrainienne, Moi, dans les ruines rouges du siècle est une véritable épopée à échelle humaine. Samar incarne avec brio son propre rôle, celui d’un garçon élevé par son père et qui cherche à devenir célèbre pour que sa mère le retrouve. L’acteur joue sa petite histoire, laquelle est superposée à la grande Histoire, celle d’une Union soviétique en profonde mutation. Et tout y passe : la mission lunaire de Gagarine, l’Armée rouge et le service miliaire, l’explosion de Tchernobyl, la Glasnost et la Perestroïka, l’effondrement du régime soviétique et… la Série du siècle au hockey! Le coût d'entrée est fixé à 30$ (adulte) et 15$ (étudiant).

Samedi - 5 octobre 2013
Salle Pierrette-Gaudreault (Jonq.), 20h

C'est au tour du Théâtre La Rubrique de recevoir Moi, dans les ruines rouges du siècle d'Olivier Keimed (et des Trois Tristes Tigres). Le prix d'entrée est fixé à 31$ (adulte) et à 18$ (étudiant).

Ça ressemble à ça, je crois... à moins que j'aie oublié quelque chose...

samedi 28 septembre 2013

L'avantage d'une charge de cours...

S'il y a un avantage à donner un cours, c'est bien celui de le préparer! Un cours comme Analyse dramaturgique du théâtre québécois m'oblige, d'une certaine façon, à revoir toutes mes connaissances, à les enrichir par de nombreuses lectures, à les structurer pour leur donner un cadre cohérent. 

Et c'est plutôt intéressant de se promener des premières manifestations sous le Régime Français (très peu nombreuses dues, anecdotiquement parlant, à l'absence d'une émigration de comédiens contrairement à l'installation, dans les colonies britanniques, d'une troupe d'acteurs!) à celles d'aujourd'hui en passant par la Conquête, les grandes tournées américaines et européennes, l'émergence du burlesque et la constitution d'un répertoire national..

La matière est foisonnante. Et une multitude d'ouvrages existe et chacun complète l'autre et ouvre de nouvelles parenthèses! Les grands thèmes se développent: la famille, l'identité, la question nationale... 

Trois bouquins me sont essentiels dans ce travail... trois bouquins de synthèse, très bien faits:
- le meilleur, à mon sens, étant celui de Madeleine Greffard et Jean-Guy Sabourin, Le Théâtre Québécois (une toute petite plaquette de 110 pages publiée dans la collection Boréal Express en 1997); 
- suivi par celui de Nancy Desjardins et Mélanie Fournier, 400 ans de théâtre au Québec (publié en 2008 chez Beauchemin) qui est un bon mélange d'histoire et d'extraits de pièces marquantes;
- enfin, Le Théâtre québécois, écrit par Michel Trépanier et Claude Vaillancourt (publié en 2000 aux Éditions Études Vivantes) boucle bien les deux autres par d'autres analyses thématiques sur quelques 90 pages.

Comme tout cours axé en grande partie sur l'histoire, les lacunes, par manque de recul, surgissent quand il s'agit d'aborder l'époque contemporaine, les années 2000...M'enfin...






D'autres anecdotes...


Voici une suite de ces savoureuses anecdotes ayant ponctué la grande époque théâtrale du XIXième siècle français...





vendredi 27 septembre 2013

Dans les demandes de subventions...

Le passage obligé de l'automne: les différentes demandes de subvention (dans ce cas-ci, pour le Conseil des Arts et Lettre du Québec de même que pour le Conseil des Arts de Saguenay)...

D'une part, malgré le fait que l'exercice soit toujours un peu rébarbatif, il permet de mettre en ordre de priorité les différents projets de la compagnie, tout en donnant un aperçu, plutôt juste, des prochains mois à venir...

D'autre part, c'est le moment rêvé pour justement rêver et développer des projets qui, s'ils sont soutenus, donneront, je l'espère, un nouvel élan...

C'est donc dans les définition de projet en long et en large, dans les budgets préliminaires et la recherche de cohérence dans l'articulation de ceux-ci que je passerai encore les quelques jours qui viennent...

Ces dossiers en main, ce sera l'occasion, par la suite, de retourner auprès des différents partenaires financiers pour présenter les programmations à venir.

jeudi 26 septembre 2013

ManiganSes n'est plus! Vive La Rubrique!

C'est fait. 

ManiganSes - qui produisait le Festival International des Arts de la Marionnette - n'est plus. C'est l'organe administratif qui disparaît. 

Le Festival, lui, s'accroche... et passe maintenant sous la gouverne du Théâtre La Rubrique qui, avec la collaboration des compagnies de théâtre ancrées ici (le Théâtre des Amis de Chiffon, le Théâtre À Bout Portant, le Théâtre de la Tortue Noire et le Théâtre C.R.I.), prend le relais. Il va sans dire que la compagnie jonquiéroise a le soutien du milieu théâtral et qu'il est important de maintenir un tel événement sur le territoire.

Prochain objectif pour ces compagnies: offrir une édition à l'été (un retour vers cette période!) 2015.

Pour d'autres informations, il est possible de consulter:
- le reportage de Radio-Canada diffusé le 25 septembre, ici;
- l'article publié ce matin dans le Quotidien, La Rubrique prend la relève.


mercredi 25 septembre 2013

Quand Fiona Shaw se réchauffe...

Voici une petite vidéo (à moins que ce ne soit «un petit vidéo»...?) présentant la (très!) grande actrice irlandaise, Fiona Shaw, dans une très grande simplicité, se préparant à prendre le rôle de Mère Courage...
Sublime.

mardi 24 septembre 2013

Photographies du «Mariage forcé» et de «La jalousie du Barbouillé»

Voici une série de photographies de la toute dernière production du Théâtre 100 Masques, Le Mariage forcé suivi de La Jalousie du Barbouillé, de Molière. Sur ces photographies (prises à la générale, par Alexandre Nadeau) se retrouveront donc Mélanie Potvin, Isabelle Boivin, Patrick Simard et Pierre Tremblay. (En cliquant sur l'image, celle-ci devrait apparaître en plus grand format, dans une nouvelle fenêtre.)


    

 


 

lundi 23 septembre 2013

«Au champ de Mars»... [Carnet de mise en scène]

Pierre-Michel Tremblay (photo: Rolline Laporte)

À travers tous les dossiers qui m'occuperont cette année, je suis présentement plongé, depuis quelques semaines, dans la pièce Au champ de Mars, de Pierre-Michel Tremblay que je mettrai en scène à l'hiver pour le compte du Théâtre Mic Mac, à Roberval.

Ce sera ma seconde incursion dans l'oeuvre de cet auteur... après avoir monté, en 2008, Le rire de la mer. D'ailleurs, les deux pièces partagent généralement le même ton, le même esprit. 

J'en suis donc à ma ixième lecture, pour décortiquer le propos et pour trouver un moyen de l'aborder scéniquement. C'est, d'une certaine façon, une pièce stoboscopique. La structure de ce texte - composé de brefs fragments qui se télescopent - posera sans doute d'innombrables défis, tant pour la compréhension de l'histoire que pour la continuité sur la scène. Il faut qu'à partir de cette analyse en profondeur je sois capable d'en dresser les grandes lignes dramaturgiques et le cadre esthétique.

Le cheminement se fait. Et c'est là une partie du travail de metteur en scène - seul avec la pièce entre les mains et les possibilités dans la tête - que j'aime particulièrement...

Bientôt - très bientôt! - il me faudra faire les choix définitifs quand viendra le moment des auditions et des premières rencontres avec les différents concepteurs. 



dimanche 22 septembre 2013

Au théâtre, cette semaine! [Du 22 au 28 septembre 2013...]


Trois rendez-vous sont à retenir, pour la semaine à venir... et plus les semaines vont avancer, et plus il y aura des activités à inscrire dans les agendas! Qu'on se le tienne pour dit!


Aujourd'hui, dimanche - 22 septembre 2013
À la Pulperie de Chicoutimi (dehors s'il fait beau, dans le bâtiment 1912 s'il pleut), 15h

Le Théâtre C.R.I. tient une nouvelle activité de financement, à Chicoutimi, qui prend la forme d'une épluchette de blé-d'inde! Il en coûte 25$ pour y participer. On nous promet une rencontre festive, agrémentée de numéros, de karaoké et d'autres plaisirs.


Mercredi - 25 septembre 2013
Salle Lionel-Villeneuve, 19h30

Le Théâtre Mic Mac présente la première de ses quatre lectures publiques de la saison (gratuites et ouvertes à tous). Place à La Corneille, de Lise Vaillancourt. Entre son travail d’informaticienne et ses cours de yoga, Julie, quarante-huit ans, mène une vie bien rangée. Elle s’alimente bio, fait de l’exercice et combat le stress à coup de tisanes et d’antioxydants. Un soir, en rentrant chez elle, elle trouve une corneille volant frénétiquement dans son loft. Au même moment, sa mère, une femme verbomotrice, impulsive et culpabilisante, débarque avec ses valises. Au fil des jours qui suivent, la mère s’installe et une série d’événements curieux se produisent. Julie, étouffée par cette femme exubérante et troublée par les cris incessants de la corneille, essaie tant bien que mal de réapprendre à respirer. Un texte à la fois drôle et profond qui expose une relation mère-fille où la dépendance et l’affranchissement se côtoient de près. La mise en lecture a été confiée à Céline Gagnon. 
 

Dernière semaine de représentations
De mercredi à samedi - du 25 au 28 septembre 2013
Salle Murdock (Chicoutimi), 20h

Le Théâtre du Faux Coffre ressort cette dernière grande aventure des Clowns Noirs (voici ce que j'en ai pensé), Le Clown Noir au Masque de fer. Une chevauchée guerrière et idéologique qui plaira aux amateurs d’Histoire, de philosophie, de politique, de téléréalité, d’alchimie, d’économie, de spiritualité amérindienne, de romans de cape et d’épée et de théâtre. Les amateurs de sport n’y trouveraient pas leur compte, si ce n’était de l’énergie déployée par les six comédiens pour raconter, en quatre-vingt-dix minutes, cette aventure nécessitant trente-et-un personnages, soixante-quinze scènes et une poupée gonflable. Il en coûte 21$ par adulte (16$ par étudiant). Pour réserver (et c'est toujours mieux de le faire!), il y a le téléphone, 418-698-3000 poste 6561 ou l'événement Facebook, ici.

Peut-être se passera-t-il autre chose que je n'ai pas vu sur mon écran radar... en quel cas, il sera toujours possible de me le faire savoir par le biais des commentaires!






samedi 21 septembre 2013

Le théâtre anecdotique...


En ce petit samedi matin qui appelle de plus en plus l'automne, je reviens une nouvelle fois dans le magnifique monde anecdotique du théâtre français du XIXième siècle pour présenter quelques autres mots d'esprits... Quelle fabuleuse époque du théâtre que cette époque or et rouge! 

Pour mener à bien ce billet, je puiserai dans l'ouvrage illustré plus haut.





vendredi 20 septembre 2013

Les principes généraux du maquillage

Sacha Guitry, dans le film Le Comédien

Voici quelques principes généraux du maquillage (eh oui, ça se trouve!) glanés dans un petit ouvrage tout simple, Comment se maquiller (dans la collection Jeux, Tréteaux et Personnages), publié en mai 1937 sous les plumes avisées de Suzanne et Albert Savry... 

Donc...

Principes généraux:

  • On «en met» toujours trop: plus grand est l'art de l'acteur, plus réduite est sa palette.
  • Étudier son visage pour ne pas appliquer de lignes ni de volumes arbitraires, mais toujours selon la conformation naturelle.
  • Le rouge grossit.
  • Plus on le met bas plus il vieillit.
  • Le gris-bleu, le bleu et le bistre, creusent.
  • Le noir fait trou.
  • Le bleu voisinant avec le jaune = vert.
  • Le gras ne prend pas sur le sec.
  • Assortir la nuance de la poudre à la couleur du fond de teint.
  • Des sourcils noirs rapprochés et placés bas près de l'oeil, durcissent la physionomie.
  • Amincir les lèvres, c'est enlever à la physionomie de la générosité.
Viennent ensuite, pour clarifier et donner plus de profondeur à ces quelques constats (!), tout une série de recommandation pour atteindre une certaine perfection:
  • NE PAS cacher le jeu des muscles du visage sous une trop grande épaisseur de fond de teint.
  • NE PAS arrêter le maquillage au bas du visage comme un masque.
  • NE PAS oublier d'étendre légèrement la couleur jusque sur le lobe de l'oreille, ni de la fondre à partir du masque avec la poudre du cou.
  • NE PAS maquiller le cou au fond de teint ni au blanc gras, la poudre suffit.
  • NE PAS poudrer clair sur foncé [...], ni foncé sur clair.
  • NE PAS poudrer isolément le nez plus clair que l'ensemble du visage.
  • NE PAS poudrer avant d'avoir achevé le maquillage aux fards gras.
  • NE PAS écraser la poudre de riz par la brosse douce qui sert seulement à enlever le surplus.
  • NE PAS se servir de la patte-de-lapin pour appliquer le fard sec, c'est le rôle de la houpette.
  • NE PAS étendre le rouge des lèvres jusqu'aux commissures.
  • NE PAS entièrement cercler l'oeil avec le crayon: effet de lunettes à éviter.
  • NE PAS chercher le vieillissement par un grillage de raies qui prétendent en vain figurer les rides.
  • NE PAS confondre le comique, même très poussé, d'une comédie, avec celui d'une farce.
  • NE PAS, si l'on joue une silhouette ou un petit rôle d'utilité, essayer d'attirer l'attention ou de faire rire par une exagération de maquillage ou autre.

jeudi 19 septembre 2013

De temps.


Au moment même où je suis dans une période consacrée à la construction des horaires de répétition de La Fille du Tambour Major de la Société d'art lyrique du Royaume - trois semaines très intensives incluant l'entrée en salle et tout ce qui vient avec! - je tombe sur ce numéro d'Alternatives Théâtrales, Le théâtre à l'opéra, la voix au théâtre (no. 113-114 - été 2012) où il est question, notamment, des arts lyriques... et plus particulièrement, dans cet entretien avec Jean-François Sivadier, metteur en scène, qui parle de ce rapport au temps très différent de celui au théâtre (et qu'on vit comme une très grande source d'angoisse!):

La grande différence entre l'opéra et le théâtre, c'est le temps. Au théâtre, il n'y a pas de contraintes en-dehors de celles que l'on se crée soi-même. À l'opéra, l'oeuvre pose des défis, la durée de la partition aussi, de même que les chanteurs, les horaires, etc. On a l'impression de relever des défis du premier au dernier jour, alors qu'au théâtre on peut prendre le temps d'inventer des choses et de les défaire si elles ne fonctionnent pas. Et puis à l'opéra, on s'inscrit directement dans l'histoire de la réception de l'oeuvre que l'on monte - c'est encore un sacré défi! Pour ma première mise en scène lyrique, j'avais peur de mal employer le temps qui m'était imparti. Or, je me suis rendu compte qu'il n'y avait jamais de temps perdu parce que les chanteurs sont extrêmement rigoureux et qu'ils travaillent beaucoup plus vite que les acteurs. Par ailleurs, les contraintes ne sont pas forcément pénibles. J'aime beaucoup la contrainte du corps du chanteur qui ne peut pas faire tout ce qu'on lui demande. Dans la contrainte, on trouve des libertés extraordinaires.

mercredi 18 septembre 2013

«La Fille du Tambour Major»... [Carnet de mise en scène]


Ce matin, il faut s'astreindre à établir le calendrier de répétitions pour La Fille du Tambour Major, la prochaine production de la Société d'art lyrique du Royaume. Un exercice fastidieux alors que quelques rencontres avec le chœur se feront avant Noël et au retour des Fêtes avant que d'entreprendre, à compter de la mi-janvier, des répétitions très intensives, sur trois semaines, pour l'ensemble du spectacle. 

Faire cet exercice sur papier est un peu audacieux, car il suppose que nous estimions très bien le temps nécessaire pour chaque scène pour maximiser la présence des solistes et des choristes. Si ça va trop vite (ça arrivait l'an dernier...), nous devons parfois attendre l'arrivée des prochains interprètes... Si ça va trop lentement, nous sommes soudain en retard et il faut mettre les bouchées doubles...

Idéalement, il faudrait réussir à planifier une première mise en place complète dans la première semaine... Un ou deux enchaînements... Puis une révision de l'ensemble au cours de la seconde semaine. Les deux ou trois derniers jours avant l'entrée en salle, il nous faudrait encore là un ou deux enchaînements. 

À voir.




mardi 17 septembre 2013

«Sous le gui - 175 bonnes raisons de fêter la Noël - Spectacle non-gratuit»... [Carnet de mise en scène]


Bien qu'officiellement, ce soit toujours l'été et que dans les faits, le gui est toujours vert, le moment est maintenant venu, au Théâtre 100 Masques, de réunir son équipe de production en vue de son septième spectacle de Noël: Sous le gui - 175 bonnes raisons de fêter la Noël - Spectacle non-gratuit. Cet après-midi, ce sera chose faite alors que le trio de comédiens (Mélanie Potvin, Patrick Simard et Marilyne Renaud) et moi en jetterons sur papier le canevas général et en définissant déjà quelques numéros. 

Il ne devait plus avoir de ce type de projets... mais les événements de cette année - notamment le 175ième de la région - m'ont donné quelques idées... et j'avoue avoir du plaisir à ce type de travail!

Donc...

En cette année de réjouissances (hum… hum…), nous profiterons aussi de l'occasion pour revisiter quelques Noëls marquants de notre histoire. Que ce soit le premier passé au poste de traite de Chicoutimi ou un autre chez Maria Chapdelaine... qu'il se passe à Val-Jalbert ou dans le bois sous le joug de William Price, rien ne sera épargné. 

Cette année, que du nouveau matériel... et quel matériel!

dimanche 15 septembre 2013

«Le Clown noir au masque de fer»

Cette photographie a été prise sur le site de la compagnie... et s'il n'y a pas de crédits ici, c'est qu'il n'y en n'avait pas là!

J'avais manqué la première série de représentations du Clown Noir au masque de fer du Théâtre du Faux Coffre lors de sa création, en 2009 (alors que j'étais en pleine création intensive de mon côté). C'est donc, en quelque sorte, une nouvelle production que j'ai découverte il y a quelques jours...  un Clown noir nouveau qui porte candidement la comparaison avec les productions antérieures (même si cette aventure, un peu comme Barabbas dans la Passion, trouve son centre ailleurs que sur le noir quintet).

Une production intéressante à trois niveaux...

D'abord une histoire échevelée qui situe, dans une époque de pacotille (et une esthétique propre à cette troupe), les mousquetaires, le Roi Soleil et les Clowns noirs (avec leur quête de célébrité et leur état de comédiens) afin de dénoncer la plus grande imposture du Classicisme: Molière. Une fracassante saga qui ébranle les colonnes du temps à grands coups de pieds et d'insolences!

Puis un texte de Martin Giguère. Solide. Amalgamant l'histoire anecdotique à la grande Histoire (sur un canevas digne d'Alexandre Dumas), il atteint un certain sommet dans le plaisir du mot, du verbe et de la tournure syntaxique efficace. Un texte bien ficelé. Drôle (très drôle même, par moment!). Avec une construction qui, bien que dans la même lignée et le même ton que l'ensemble de l'oeuvre giguérienne (avec ses récurrences et son style littéraire), surprend et démontre un art bien maîtrisé.

Enfin, des comédiens rompus à cette écriture, qui endossent tous ces personnages pour le plus grand bonheur du spectateur... de ceux qui s'inscrivent dans la durée (et qui, du coup, trouve une profondeur sans cesse renouvelée) comme les Clowns noirs aux personnages épisodiques qui amènent de l'éclat aux différentes scènes. Une grande performance de comédiens dans des numéros punchés (comme la présentation des mousquetaire ou - mon préféré! - celui des retrouvailles entre Grossomodo et un chaman en transe) qui fait une bonne contrepartie à la longueur des entre-scènes.

Bref, tout ce qu'il faut pour exciter, en moi, la jalousie de l'auteur, du metteur en scène, du producteur!

Au théâtre, cette semaine! [Du 15 au 21 septembre 2013...]

Deux rendez-vous devraient être inscrits dans les agendas pour la semaine à venir... Enfin, un rendez-vous public... et un autre destiné plus spécifiquement au milieu théâtral. D'ailleurs, c'est le premier, en ordre chronologique!

Mardi - 17 septembre 2013
CRC (Chicoutimi), 9h

Reprise du Groupe de compétence en théâtre, outil de concertation piloté par le Conseil Régional de la Culture du SLSJ (et Véronique Villeneuve). Ouvert à tous les artistes et artisans du théâtre d'ici (et l'invitation est lancée pour tous!), ce groupe de compétence trouve son efficacité dans l'implication de chacun. Pour ce premier rendez-vous, il sera notamment question des suivis des différents dossiers en cours en plus de mettre en branle les grandes orientations prises au cours du dernier Forum. Il faut confirmer sa présence en téléphonant au 418-543-4941 poste 233.


Seconde semaine de représentations
De mercredi à samedi - du 18 au 21 septembre 2013
Salle Murdock (Chicoutimi), 20h

Le Théâtre du Faux Coffre ressort cette dernière grande aventure des Clowns Noirs (la seule que je n'ai pas encore vue, d'ailleurs...), Le Clown Noir au Masque de fer. Une chevauchée guerrière et idéologique qui plaira aux amateurs d’Histoire, de philosophie, de politique, de téléréalité, d’alchimie, d’économie, de spiritualité amérindienne, de romans de cape et d’épée et de théâtre. Les amateurs de sport n’y trouveraient pas leur compte, si ce n’était de l’énergie déployée par les six comédiens pour raconter, en quatre-vingt-dix minutes, cette aventure nécessitant trente-et-un personnages, soixante-quinze scènes et une poupée gonflable. Il en coûte 21$ par adulte (16$ par étudiant). Pour réserver (et c'est toujours mieux de le faire!), il y a le téléphone, 418-698-3000 poste 6561 ou l'événement Facebook, ici.

C'est pas mal ce que j'ai réussi à trouver dans mes papiers... Si jamais j'oublie quelque chose, on peut me le faire savoir en m'écrivant (dans les commentaires ou par courriel) et je le rajouterai.


samedi 14 septembre 2013

«La Fille du Tambour Major»... [Carnet de mise en scène]


Ce matin a lieu la première véritable réunion de production de La Fille du Tambour Major de la Société d'Arts Lyriques du Royaume. Tous y seront: le président du conseil d'administration, la directrice générale (qui fait aussi office de directrice de production), la directrice artistique, la chef de chœur, le scénographe, la costumière, l'éclairagiste... et moi.

Ce sera l'occasion de mettre à jour les différents dossiers... ce qui permettra à tous les concepteurs d'avoir une bonne idée des demandes qui ont été faites. Ce sera, en quelque sorte, la réunion d'unification... le moment de consolider les grandes orientations que je veux prendre dans la mise en scène avec les différents éléments scéniques. 

Cette production doit se construire sur un ton particulier... donnant un jeu à mi-chemin entre un réalisme outrancier et une caricature quotidienne.

À histoire extravagante, esthétique extravagante!

vendredi 13 septembre 2013

Qui a écrit pour Molière?

Dans la même lignée que le billet présenté il y a quelques jours, voici un autre documentaire (cette fois, dans le cadre de l'émission Secrets d'Histoire) qui remet en question la paternité de Molière envers ses oeuvres...




D'autres honneurs pour le Théâtre Mic Mac


Décidément, le Théâtre Mic Mac a misé juste en présentant, en avril 2012, son Albertine en cinq temps...  une production qui fait du chemin depuis alors qu'elle se méritait, en juin, deux prix au Gala des Arlequins, Meilleure production 2012 et Meilleure comédienne 2012 (pour Jocelyne Simard qui interprétait Albertine à 60 ans).

C'est cette même production qui vient tout juste de se mériter, lors du Festival International de Théâtre de Mont-Laurier qui se tenait la semaine dernière (et où la troupe représentait le Québec parmi les propositions d'une vingtaine d'autres compagnies d'un peu partout dans le monde), le prix de la Meilleure production... en plus de se voir nommer dans les catégories de Meilleure mise en scène (pour Réjean Gauthier) et Meilleure comédienne (pour Jocelyne Simard). 

jeudi 12 septembre 2013

Le dépliant promotionnel de la saison théâtrale 2013-2014 du Saguenay-Lac-Saint-Jean est arrivé!

Après une première édition l'an dernier, les compagnies de théâtre d'ici s'unissent à nouveau pour présenter les différentes programmations sur un seul et même outil promotionnel (le graphisme est de Patrick Simard):



Ce dépliant -qu'on peut se procurer à divers endroits publics (et notamment auprès des différentes compagnies et auprès du bureau chicoutimien du CRC) - offre aux amateurs de théâtre, un large éventail de propositions qui sauront assurément trouver leur public! Il y a de tout: du théâtre de marionnette pour jeune public au théâtre d'objet pour adulte, de la création au théâtre de répertoire, d'une dramaturgie québécoise à une dramaturgie plus européenne!

Il s'agit là d'annoncer les productions dites locales... Ce dépliant fait abstraction des productions en tournée (reçues par La Rubrique et les autres diffuseurs multidisciplinaires) et, bien entendu, des projets qui s'ajouteront en cours d'année.

mercredi 11 septembre 2013

«Et si Molière n'avait pas écrit ses pièces?»

Voici, en cinq parties, un documentaire sur un sujet délicat qui  ressurgit de temps à autres (j'en ai fait, d'ailleurs, référence ici): Et si Molière n'avait pas écrit ses pièces?





lundi 9 septembre 2013

Le théâtre en cartes...

Voici quelques cartes heuristiques (!) intéressantes, faites par des élèves d'un lycée de Lyon, extraites de ce site, qui donnent, en un coup d'oeil, plusieurs informations sur le théâtre... En cliquant sur celles-ci, elles devraient apparaître en format plus grand facilitant la lecture...



dimanche 8 septembre 2013

Au théâtre, cette semaine! [Du 8 au 14 septembre 2013...]

Voici ce qui se passera, cette semaine, dans le monde du théâtre d'ici... encore peu d'activités (activités publiques... parce que les compagnies et les créateurs s'activent en coulisse!)... mais quelle(s) activité(s)! 


Première semaine de représentations
De mercredi à samedi - du 11 au 14 septembre 2013
Salle Murdock (Chicoutimi), 20h

Le Théâtre du Faux Coffre ressort cette dernière grande aventure des Clowns Noirs (la seule que je n'ai pas encore vue, d'ailleurs...), Le Clown Noir au Masque de fer. Une chevauchée guerrière et idéologique qui plaira aux amateurs d’Histoire, de philosophie, de politique, de téléréalité, d’alchimie, d’économie, de spiritualité amérindienne, de romans de cape et d’épée et de théâtre. Les amateurs de sport n’y trouveraient pas leur compte, si ce n’était de l’énergie déployée par les six comédiens pour raconter, en quatre-vingt-dix minutes, cette aventure nécessitant trente-et-un personnages, soixante-quinze scènes et une poupée gonflable. Il en coûte 21$ par adulte (16$ par étudiant). Pour réserver (et c'est toujours mieux de le faire!), il y a le téléphone, 418-698-3000 poste 6561 ou l'événement Facebook, ici.
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Pendant ce temps, aujourd'hui même, à 16h30, le Théâtre Mic Mac, de Roberval, présentera Albertine en cinq temps de Michel Tremblay (mise en scène de Réjean Gauthier) au Festival International de Théâtre de Mont-Laurier... Une pensée pour eux!

Si j'oublie des trucs, il est possible de me le faire savoir en passant par les commentaires...

samedi 7 septembre 2013

La répartie du public...

Ce n'est pas seulement de nos jours que des spectateurs s'exclament au théâtre comme s'ils étaient dans leur salon... Et dire qu'à l'époque de extraits suivants (tirés de l'ouvrage Le Baisser du rideau: Anecdotes théâtrales anciennes et modernes publié en 1837) n'existait pas la télévision... Doit-on regretter cette époque révolue?





J'ai déjà publié l'anecdote suivante... mais je la replace encore une fois ici parce que c'est là une de mes préférées tant elle est caustique!

vendredi 6 septembre 2013

La programmation du Théâtre 100 Masques pour 2013-2014


Avec le début du mois de septembre, c'est aussi la rentrée du Théâtre 100 Masques qui célébrera, au cours de l'année, son quinzième anniversaire de fondation.... Qui l'eût cru! L'équipe en place (Sophie Larouche, Erika Brisson et moi) est prête!

Au chapitre de nos formations...

Il y aura, encore une fois cette année, deux sessions d'ateliers réguliers (pour les 7 à 9 ans et pour les 10 à 12 ans), des initiations théâtrales, qui se dérouleront du 28 septembre au  7 décembre, puis du 11 janvier au 16 mars. (L'information se trouve ici.)

Il y aura également la reprise, avec de nouveaux thèmes, de L'Heure du Théâtre - Une histoire du théâtre par ses grands textes. Ces rencontres, élaborées autour d'une époque précise, d'une oeuvre marquante pour l'illustrer et d'une tasse de thé, mèneront les participants de la Rome antique (Plaute) au théâtre du quotidien (Kroetz) en passant par le nô japonais (Zeami), le jeu médiéval (Adam de la Halle), le grand Siècle d'or espagnol (Caldéron), le marivaudage, le mélodrame (Pixérécourt), le théâtre russe (Gogol), l'ère victorienne (Oscar Wilde) et le théâtre de la subversion (Jarry). À compter du 6 octobre, un dimanche sur deux. (L'information se trouve ici.)

La compagnie reprendra de nouveau ses ateliers scolaires (dont un projet de concentration - ici - s'étirant sur l'année complète au Séminaire de Chicoutimi) même que ses ateliers spécifiques (comme le programme Sous les masques : une initiation théâtrale dédié aux aînés en résidence, ici), sur demande. 

À l'été, une nouvelle édition des Camps de théâtre thématiques verra le jour. Au cours des mois à venir, il y aura une révision de ce projet (de la formule) pour demeurer en phase avec son développement constant au fil des années. (L'information se trouve ici.)

Au chapitre des productions...

Deux productions principales marqueront l'année à venir...

D'abord, le retour (eh oui!) de la production de Noël, les 6, 7 et 8 décembre, à la Salle Marguerite-Tellier, Sous le gui - 175 bonnes raisons de fêter la Noël - Spectacle non-gratuit... En cette année, 175ième de la région oblige (hum… hum…), voici un tour d’horizon des moments marquants des Noëls d’autrefois…
du premier Noël au poste de traite de Chicoutimi en passant par celui des employés de Sir William Price… en occultant pas, bien entendu, la préparation des fêtes chez Maria Chapdelaine et celle d’Alexis le trotteur. Sous une profusion de gui et de poinsettias… menés de mains de maîtresses d’écoles par deux dames de société ornées pour l’occasion et leur homme-objet… ces tableaux sauront se faire remarquer.

Puis viendra la quinzième théâtre d'été de la compagnie, La Paix chez soi et autres bêtises humaines d'après l'oeuvre de l'un des maîtres du théâtre de boulevard, Georges Courteline. Présenté du 2 au 25 juillet (du mercredi au jeudi), à la Salle Murdock. Composé d’un assemblage de 7 ou 8 courtes pièces en un acte (La Paix chez soi, Le Gora, Sigismond, Monsieur Badin, Gros Chagrin, La peur des coups et Le petit malade) pourfendant la bêtise humaine sous toutes ses formes en mettant en lumière ses pires défauts - la naïveté, la paresse, la frivolité, l’avarice, la jalousie, l’ignorance, la soumission, etc. -, cette production tendra aux spectateurs, sous le couvert de la comédie et du divertissement, un miroir tout aussi décapant qu’ironique.

Ces deux productions seront dirigées par moi... du moins, jusqu'à preuve du contraire (selon mon agenda qui se remplit à ma plus grande surprise... alors que je m'attendais à une année plutôt calme!)...

Les autres activités...

Il y a plusieurs années déjà que le Théâtre 100 Masques souhaite développer, dans la même lignée que sa production de Noël, un petit projet autour de la Saint-Valentin... Peut-être verra-t-il enfin le jour, cette année...

Pour marquer le début des festivités de son quinzième anniversaire (et faisant office d’activités de financement), le Théâtre 100 Masques prépare, pour avril, un grand Bal Masqué (en phase avec son nom!) réunissant ses partenaires, ses collaborateurs, le milieu théâtral et le grand public. Un Bal Masqué officiel, quasi princier, en robe longue et en habit. Un Bal Masqué rétrospectif. Un Bal Masqué animé. Un Bal Masqué surprenant. Un Bal Masqué à l’image de la compagnie. Un Bal Masqué à ne pas manquer!

Voilà. Ça devrait ressembler à cela.