mardi 30 juillet 2013

En vacances!


Je n'ai pas été le plus assidu, cette année, dans cet espace... accaparé que je fus par différents projets d'envergure... Le temps est maintenant venu de faire relâche. À bientôt.

vendredi 26 juillet 2013

De la dernière...


C'est ce soir la dernière représentation de notre doublé moliéresque, Le Mariage forcé suivi de La Jalousie du Barbouillé après douze tours de piste (avec leurs hauts et leurs bas).

Les dernières
ont souvent un caractère assez déchirant:
on voit la pièce défiler,
les mots qui s'envolent pour une ultime fois,
les répliques que l'on ne prononcera plus.

Ces mots sont de François Périer (un comédien français) son bouquin dans Profession: menteur.

Pour ma part, ce que je trouve déchirant, c'est que c'est là peut-être la seule fois où je vois vraiment un spectacle, où je m'y abandonne comme un simple spectateur... sans chercher de failles, de modifications, de nuances. C'est la seule fois où je le regarde l'esprit libéré du chapeau de metteur en scène (même si...).

Je nous souhaite une très belle soirée!

Après viendrons les bilans (d'emblée, ils seront positifs!).

mercredi 24 juillet 2013

«Ce cerbère aux millions de bouches qu'on appelle le public» (Champfleury)


Il n'y a qu'à assister à plus d'une représentations d'un même spectacle (surtout une comédie qui, par définition, provoque généralement des réactions marquées... soit les rires!) pour voir (et ressentir!) les différentes nuances d'un public à un autre et être à même de bien comprendre comme l'une (la salle) peut agir sur l'autre (la scène) et vice-versa...

Il n'y a pas un public, 
mais un assemblage informe 
de spectateurs 
qui n'ont ni les mêmes goûts, 
ni les mêmes aspirations; 
il arrive que tout à coup 
cette masse inerte se galvanise 
sous le coup d'une émotion commune; 
à ce moment-là, 
le miracle se produit [...].

C'est ainsi que le définissait Charle Dullin. Une belle définition qui rend un peu de la complexité de cette réunion de personnes qu'on tente parfois en vain de séduire...

mardi 23 juillet 2013

Le temps du ménage...

Le costumier, dans un pire état... quelque part en 2006-2007...

Le sempiternel ménage du costumier du Théâtre 100 Masques est repris ce matin... après quelques semaines de laisser-aller en plus des divers effets sortis, entreposés (pour ne pas dire garrochés!), pour la production en cours et les camps qui se sont terminés vendredi dernier.

Sans compter les nombreuses visites de l'un pour un atelier, de l'autre pour un projet... ou encore de celui-ci qui... oh! je ne le connais pas!  

Pour l'un, pour l'autre, ce qui a été pris sur un support se retrouve immanquablement entassé - quand on s'en donne la peine! - sur un coffre, une chaise, un comptoir... jusqu'à ce que le tout déborde et se retrouve au plancher.

Toujours est-il que cette manne précieuse qu'est un costumier (quand il est possible de garder un certain contrôle sur ce qui y entre... et surtout ce qui en sort!) est aussi un  piège à con quand vient le moment d'y remettre de l'ordre.

lundi 22 juillet 2013

Nouvelle acquisition...


J'ai commandé sur PriceMinister le bouquin ci-haut que j'ai reçu, hier, par la poste... Me voici donc comme un enfant devant un nouveau jouet, tout excité à l'idée de découvrir une tonne de nouveaux textes de Courteline, l'un de mes auteurs fétiches! Juste la table des matières me fait saliver d'envie! Il ne sera pas long avant que je ne plonge dans la lecture!

La fin des «Camps de théâtre thématiques 2013» du Théâtre 100 Masques...

Les grands enfants de la seconde semaine de camps (Photographie: Jeannot Lévesque, Le Quotidien, dans cet article)

Les Camps de théâtre thématiques 2013 du Théâtre 100 Masques sont maintenant choses du passé. Dans l'enthousiasme des résultats et des vacances qui approchent, il faut quand même avouer que ce fut une année particulièrement difficile.

D'abord l'augmentation accrue du nombre d'inscriptions (qui ont pratiquement quadruplé depuis 5 ans!) pose maintenant quelques problèmes: nos espaces (parfois inadéquats) et nos groupes sont remplis à pleine capacité. Il y a du monde! La gestion humaine ne suit plus... Il est physiquement impossible d'aller plus loin dans le cadre actuel... 

Par ailleurs, plus il y a d'enfants, et plus il y a de la discipline à faire. Une discipline nécessaire (nous ne sommes pas, après tout, un terrain de jeux) pour la création. Une discipline qui entrave le travail des formateurs qui y perdent là une énergie déjà entamée par le nombre!

Et plus il y a d'enfants dans les groupes et moins chacun de ceux-ci ont de temps de scène... du moins, en maintenant le spectacle de fin de camps à une durée totale à moins de 1h15... une durée raisonnable pour garder l'intérêt et des jeunes, et des parents... 

Pendant ce temps, les formateurs sont à bout de souffle... au point où il est parfois ardu de maintenir un esprit collectif sain...  

Pour ma part, je tire ma révérence. Si je continuerai, bien évidemment à concevoir ces camps et à en faire la gestion, je pense avoir fait, cette année, mon ultime tour de piste avec les enfants. La coordination sur le terrain sera confiée à quelqu'un d'autre. Pour y rester, il me faudrait retrouver une flamme qui n'y est plus.

L'autre problème de cette édition ne relève pas de nous à proprement parler. Le grand chantier de la Place du Citoyen nous a confiné à l'intérieur du Centre des arts la majeure partie des camps. Le manque d'air frais, de grands espaces, jouent peut-être un peu beaucoup sur le caractère des enfants... 

Ceci étant dit, les résultats de cette année ont été, encore une fois, fort intéressants! Les jeunes ont été généralement coopératifs et ont travaillé patiemment d'une théâtralité à l'autre: théâtre d'objet, combat de scène, sketchs et saynètes, théâtre sonore, mimes, lypsinc, marionnettes, burlesque, magie et illusions, performances. C'est toujours surprenant de voir aller tous ces enfants sur la scène et présenter un ensemble de numéro d'une cohérence étonnante. Le jeu en vaut la chandelle.

Bref, une année réussie malgré les accrocs. Une année réussie... mais qui est la preuve d'une chose: la formule demande à être revue, repensée, améliorée pour arriver à composer avec une expansion par ailleurs bénéfique tout en maintenant un bon niveau de professionnalisme. Une formule peut-être plus souple. Moins rigide. Plus ouverte sur divers projets. À voir...

mercredi 17 juillet 2013

Au milieu de l'été


Nous voici, aujourd'hui, en plein milieu de notre deuxième camp de théâtre pour les enfants (le premier ayant culminé vendredi dernier par un spectacle devant une salle Marguerite-Tellier très comble!) et en plein milieu de notre série de représentations du théâtre d'été, Le Mariage forcé suivi de La Jalousie du Barbouillé (on en parle et ). L'été bat son plein.

Dans les deux cas, les résultats sont intéressants. 

Encore quelques semaines (deux, pour être plus précis!) et ce sera le repos après une année somme toute assez chargée.

Un repos, oui... mais avec déjà la tête dans l'année à venir alors que les projets se précisent, que les équipes se mettent en place. Notre quinzième année d'existence (pour le Théâtre 100 Masques) débute bientôt! 


Pendant ce temps, ce blogue - que je délaisse un peu dans le tourbillon qui m'assaille présentement! - vient d'entamer sa septième année...




lundi 8 juillet 2013

Nos camps d'été débutent!


Ce matin débute le premier camp de théâtre thématique 2013 du Théâtre 100 Masques... avec pour thème général Le Magasin [Une scène à faire!]

Depuis quelques années, on peut voir une certaine évolution dans la formule et dans le nombre d'inscriptions... au point où, cette année, nous voici devant ce qui sera assurément une année charnière. Pour répondre à la demande, la prochaine fois (en supposant que ça augmente encore...) il nous faudra de nouveaux espaces et un nouveau lieu de présentation beaucoup plus grand. 

Cette année, nous sommes à pleine capacité, tant dans les espaces disponibles au Centre des arts que dans le nombre d'enfants par groupe. 

Et nous commencerons en lion avec 56 marmots pour les cinq prochains jours!

dimanche 7 juillet 2013

Palmieri, le comédien canadien-français


Dernièrement, j'ai acheté, dans une bouquinerie, un petit livre, Mes souvenirs de théâtre, publié en 1944 (était-ce la première édition?) par le comédien canadien-français Joseph-Serge Archambault qui a fait carrière, à la toute fin du XIXième siècle et dans la première partie du XXième sous le nom de scène de Palmieri (en l'honneur du premier personnage qu'il a interprété). 

Outre le style pompeux de l'écriture, l'intérêt réside dans sa description du milieu théâtral professionnel de l'époque. Dans la petite histoire théâtrale québécoise, le point de départ de la dramaturgie et de la véritable professionnalisation est fixé en 1948, avec la création de Ti-Coq de Gratien Gélinas. Pourtant, le théâtre était très actif dans les années antérieures... sans toutefois jamais réussir à se pérenniser, laissant la large part des actions aux grandes tournées américaines et européennes.

Ce livre ouvre donc une fenêtre sur cette période (que j'apprécie particulièrement!) dont le fait marquant demeure la création du Monument-National, à Montréal. Il y va de considérations artistiques sur les auteurs, sur ses collègues, sur la gouvernance et l'administration des troupes, sur le public et ses goûts, sur le travail exigé par une vie théâtrale:

J'ai eu parmi mes camarades des artistes consciencieux, à qui je n'ai jamais eu un reproche à faire; studieux, ponctuels, intelligents, ils comprenaient que le travail assidu, seul, pouvait conduire au succès. J'en ai eu d'autres pour qui le théâtre était un métier de paresseux, ils me faisaient penser à ces élèves qui se hâtent d'apprendre leurs leçons pour ensuite rêver dans un doux farniente. Le théâtre, pour celui qui se contente d'apprendre son rôle, d'être en retard à chaque répétition, de ne prêter aucune attention aux remarques du régisseur, est en effet une profession ayant la fainéantise pour base. Le travail est la plaie de ceux qui ne veulent rien faire. [...] Lorsqu'on aime son art, qu'on vit pour lui, qu'on a visé à la perfection, il faut un travail assidu, continuel; l'intelligence, tendue vers les sommets, n'a qu'une échelle pour les atteindre: le labeur, la persévérance, l'énergie sont les principaux échelons de cette sublime gradation. 

Il y va également d'opinions critiques parfois acerbes... qui pourraient toujours être de mise:

Ce qu'il y a de plus terrible chez nous, dans notre province, c'est que nous naissons tous thuriféraires, nous avons un goût très prononcé pour l'encensoir. Aussitôt qu'un des nôtres remporte un petit succès, on le porte aux nues, on l'apprête à toutes les sauces, on en sature le public. Ces artistes en herbe se croient réellement arrivés, il n'y a plus rien a leur apprendre, devenus chez nos mercantis une valeur commerciale, à son de trompe on les bombarde du titre pompeux d'artiste génial, et l'encens en volutes blanches monte sans cesse vers les narines d'un public qui, le jour où il se mouche, les rejette dans le mouchoir aux oublis. Un autre prend sa place, l'encens monte de nouveau, et les nez se rembouchent. Voilà, hélas! à quoi se résume chez nous le bilan splendide de nos activités artistiques. Aucun de ces génies ne pourrait même vous donner la véritable signification du mot art. 

Enfin, il donne de multiples anecdotes de cette vive période... anecdotes que je relaterai peut-être ici, à un autre moment donné...

samedi 6 juillet 2013

Le Théâtre Mic Mac sacré «Personnalité du mois»


Le Théâtre Mic Mac de Roberval a été sacré Personnalité du mois par le journal Le Quotidien, pour l'ensemble de son oeuvre... et pour les récents honneurs remportés au 6ième Gala des Arlequins, organisé par le FQTA. 

Une troupe d'une grande importance au Lac-Saint-Jean qui a su (et saura sûrement encore!) perdurer dans le temps. Une troupe au fonctionnement solide, bien ancré dans sa communauté (qui fait envie!). Une troupe avec laquelle j'ai probablement fait les productions les plus audacieuses de ma jeune carrière (dont Au bout du fil et La Défonce qui restent mes plus beaux souvenirs de spectacles, toutes catégories confondues). Une troupe qui est comme une grande famille avec qui il est agréable de travailler. Une troupe qui, au final, mérite la place qu'elle a.

Bravo. Et encore de longues années de succès!

mercredi 3 juillet 2013

Un soir de première(s)!


Cette photographie d'Alexandre Nadeau, prise hier soir lors de la générale, présente la distribution de la quatorzième production estivale du Théâtre 100 Masques: Patrick Simard, Mélanie Potvin, Isabelle Boivin et Pierre Tremblay.

Un petit public, réunit pour l'occasion, a permis de casser la glace.

Ce soir, ça débute, pour tout le mois de juillet!

Je profite de l'occasion pour souhaiter Merde! à mon équipe... mais aussi à l'équipe de la Commission Cabaret, à Jonquière (Guylaine Rivard, Michel Otis, Vicky Côté et Maud Côté), qui entreprend également sa série de représentations!

À nous tous, je souhaite un bel été!