vendredi 26 octobre 2012

«Petites morts et autres contrariétés» [Carnet de production]


Depuis quelques semaines, si je suis beaucoup moins assidu sur ce blogue (outre le fait que je commence, après cinq ans, à avoir fait le tour de mes connaissances et de mes livres de référence!), c'est que je suis plutôt concentré ailleurs... à savoir la salle du Facteur-Culturel et l'atelier de travaux du Centre culturel du Mont-Jacob où nous piochons, toute une équipe, à la préparation de Petites morts et autres contrariétés, une production du Théâtre C.R.I. à partir du recueil de nouvelles du même nom de Jean-Pierre Vidal.

D'une part, le travail esthétique suit son cours. Soutenu par un duo efficace, soit Yves Whissel et Sophie Châteauvert, je donne forme d'abord à l'espace... puis viendront bientôt les costumes. Bien qu'il reste encore beaucoup de boulot à abattre, je suis plutôt satisfait de ce que ça donne. J'y reviendrai un peu plus longuement dans quelques temps... Vraiment de bien beaux petits univers (même si tout s'entasse encore dans les coins possibles!). Bon. Je ne suis pas très objectif, c'est vrai...

D'autre part, à titre de metteur en scène, j'ai placé trois de mes quatre tableaux. Ces courtes nouvelles sont une très belle matière de travail, avec de beaux personnages, de belles situations... et qui posent, à chaque fois, une question de taille: comment entraîner cette littérature du côté de la scène?

Enfin, j'ai aussi répété comme comédien (très drôle, par ailleurs, d'être, sur une même production, dirigé par ceux qu'on dirige!)... toujours aussi difficilement... pour le moment. Dans mon cas, le seul fait d'être sur la scène représente un défi d'interprétation. Mais c'est très agréable pour le moment.

En début de semaine, sept des treize tableaux ont été enchaînés... encore précaires, fragiles, incomplets... mais assez élaborés pour donner une bonne idée de l'ensemble à venir. Et ce qui s'en vient est plutôt encourageant! Il faut aussi savoir que cet exercice s'est fait devant l'auteur lui-même ainsi que devant les deux autres concepteurs (Patrice Leblanc au son et Alexandre Nadeau à l'éclairage). La glace est cassée... en quelques sortes...