lundi 15 octobre 2012

Des figurants...


Il y a, à mon avis, deux façons de voir l'action des figurants (ou, dans le cas qui m'occupe présentement, soit Orphée aux enfers, du chœur) dans les productions où ceux-ci sont requis:

... ou bien comme un outil, un moyen pour minimalement donner une vie à la scène, créer l'illusion de la multitude...

... ou encore (et je me situe plus souvent là qu'autrement!) comme une matière esthétique, sculpturale, tridimensionnelle pour construire une image...

Laquelle est la meilleure? Aucune, je crois. L'idéal étant, probablement, dans la jointure entre ces deux propositions. 

Dans les deux cas, pourtant, il faut une grande rigueur (et en ce sens, il s'agit là véritablement d'un travail d'interprétation) et de la part du metteur en scène comme de la part de chacun des figurants (ou choristes) pour ne pas faire sombrer cette partie dans le surjeu ou la tapisserie.