mardi 15 novembre 2011

''La Défonce'' [Carnet de mise en scène]

Sur scène: Réjean Gauthier, Dario Larouche, Charles Rousseau-Dubé
Derrière le panneau: Joan Tremblay. À droite: Jean-Sébastien Montpetit et Sonia Tremblay


Les deux photos ci-dessus nous montre, toute l'équipe de La Défonce, en plein travail de répétition (enfin, de notes) dans la Salle Jacques-Tati, à Orsay, lundi le 7 novembre dernier.

Avant ce moment capté sur image (il y a aussi un petit vidéo du même moment - où l'on me voit en pleine action, gesticulant à qui mieux mieux - que je tenterai de poster un de ces jours...), dans un décor somme toute assez semblable à ce que l'on avait à Roberval, il a fallu faire preuve d'ingéniosité.

En débarquant à la salle, dimanche le 6, je tombe nez à nez avec les techniciens de l'endroit (Hervé et Xavier, que je salue encore pour tout ce qu'ils ont fait pour nous) qui m'expliquent que nous avons quelques problèmes: ils n'avaient pas compris le principe mobile de la scénographie et, du coup, il n'y avait rien pour accrocher nos panneaux. Sous le coup du décalage (et sans sommeil depuis une trentaine d'heures!), nous avons passé le reste de la journée à faire des tentatives, trouver des solutions (dont celles consistants à trouver des équivalents à nos trucs électriques - sans adaptateur - glissés dans le plancher).

Puis, dès le lendemain, nous avons terminé le montage des décors (les palettes constituant le plancher étaient sur place) et le montage des éclairages (accrochage et focus) avant que de s'accorder un temps de répétition (les dites photos...). Ça me fascine toujours de constater à quel point la mémoire est solide... Les choses se plaçaient d'elles-mêmes.Comme si nous avions joué la semaine d'avant...

Le mardi, au matin, nous nous sommes appliqués à faire les intensités avant que de ne poursuivre, en après-midi, avec un enchaînement rapide (un cue-to-cue) et un premier filage avec l'ensemble des éléments esthétiques.

Tout de suite après, nous avons été reçus par la mairie d'Orsay (sans compter toutes les réceptions qui ont ponctuées ces mêmes jours!) avant que de ne faire une générale devant les gens du conseil municipal et de ceux de la troupe qui nous recevait (en tout, une vingtaine de personnes). Une belle représentation (la meilleure des deux).

 Jean-Sébastien Montpetit (Fred) pendant la générale du mardi 8 novembre au soir
Photographie: Christian Roberge

Le lendemain, toute l'équipe a pris la direction de Paris (c'est la photo ci-dessous) pour visiter la ville. Le seul hic, c'est que les trains sont souvent en grève... et voilà que nous sommes pris (bon, ça pourrait être pire!), là-bas, à quelques heures de la représentation officielle.

Toute l'équipe du voyage devant la cathédrale Notre-Dame-de-Paris.
Devant: Christian Roberge (scéno.), Joan Tremblay (Pen), Sonia Tremblay (ass. m.e.sc.), Réjean Gauthier (Le vieux).
Derrière: Charles R.-Dubé (Didi), J-Sébastien Montpetit (Fred), Sylvain Gaudreault, moi et Benoît Brassard (Jay)

Tout s'est cependant arrangé assez facilement... et le mercredi, 9 novembre, à 20h30, à la Salle Jacques-Tati, nous avons donné le spectacle devant une salle comble (environ 115 spectateurs), avec - ma foi! - un succès surprenant! Une représentation calme et posée... peut-être un peu fatiguée. Quatre rappels. Un public manifestement conquis... au-delà du propos dur et de la langue... ou plutôt, de l'accent.

Puis tout a été remballé, quelques minutes après la fin de la représentation, au cas où... qui sait... nous reprendrions ce spectacle...

A lire aussi:
Le rideau tombe sur La Défonce (Étoile du lac, 15 novembre 2011)
Le Mic Mac revient de France (Le Point du Lac-Saint-Jean, 15 novembre 2011)

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Je reviendrai, dans les jours à venir, sur les deux productions que j'ai vues: Nous les héros, de Jean-Luc Lagarce, par la troupe D'un théâtre à l'autre, nos hôtes, et L'année de la pensée magique, avec Fanny Ardant, au Théâtre de l'Atelier.

Un ''groupie'' au Père-Lachaise...

Au cours de mon périple européen des derniers jours, je suis allé me promené (pour la première fois) au cimetière du Père-Lachaise, à Paris... comme un pèlerinage théâtral... pour m'arrêter sur les monuments funéraires de grands comédiens, comme Talma et l'incontournable Sara Bernhardt (deux artistes souvent cités sur ce blogue)... Une autre photo que les deux ci-dessous manque... Celle de Rachel qui faisait l'objet de billets quelques temps avant mon départ...


Et un arrêt aussi sur quelques tombes d'auteurs que j'apprécie particulièrement... comme Courteline et, bien entendu, Molière... Ne manque, comme photo, que celle de Musset...