samedi 29 octobre 2011

«On se casse les noisettes!» [Carnet de mise en scène]


Et c'est parti (enfin presque!) pour la cinquième production de Noël du Théâtre 100 Masques (il y a eu La Noël de Gruntilda, La Noël de Gruntilda II - La Nativité, Le Singulier noël de Mme Weiss - Quand viennent les boules et les grelots et Boules en stock!). Aussitôt que les décorations arrivent sur les tablettes des magasins, nous reprenons nos crayons!

Comme toutes les éditions précédentes, celle de cette année reprendra quelques numéros déjà montés qui seront remis en scène. Du recyclage, quoi...

D'autres s'ajouteront... dont le contexte général du spectacle.

Encore une fois, la formule cabaret, avec un jeu très centré sur les réactions du public, sera privilégié. Et la ligne directrice demeure encore le passage à la moulinette de différentes traditions des Fêtes... encore et toujours sous le couvert de l'ironie, de la causticité, de l'humour noir.

Cette année, donc, le spectacle portera le titre On se casse les noisettes! Après les cantiques (qui reviendront tout de même), le ballet... et tout ce qui peut contrarier le soir du réveillon...

Le canevas a été conçu il y a quelques jours.

Les répétitions débutent mardi qui vient... après l'Halloween... par principe! Celles-ci ont toujours quelque chose de fort stimulant parce que nous partons de rien pour créer chacune des parties. L'écriture textuelle se conjugue donc en même temps que l'écriture scénique, laissant, du coup, une très large part aux propositions des comédiens. Le plus surprenant est que cette extrême liberté peut quand même devenir castrante et contraignante...

L'édition de 2011, avec, je l'espère, son lot habituel de fous rires, de chocolat chaud et de biscuits, pourra compter avec des vétérans Marilyne Renaud (qui en sera à sa quatrième participation déjà), Mélanie Potvin et Marc-André Perrier (qui l'ont fait chacun deux fois) et deux nouveaux venus dans le genre, Frédéric Jean et Marie-Noëlle Lapointe. Sophie Larouche partagera avec moi la mise en scène pour des raisons d'ordre techniques (je pars...) et artistiques (redonner un nouvel élan).

Petite forme qui ferme la saison, ce spectacle demeure, année après année, un fort bon exercice pour les participants: susciter les rires sans trop en faire, sans cabotiner; être capable de juger de la situation et d'improviser; dialoguer avec la salle et ses spectateurs; faire abnégation de ses gênes et se lancer avec entièreté dans le côté irrévérencieux de la chose.