vendredi 22 juillet 2011

«L'Affaire de la rue Lourcine» [Carnet de mise en scène]


Tiens... la rue Lourcine existe... enfin, existait! Vive Wikipédia:

La rue Broca est une rue située à cheval entre le quartier du Val-de-Grâce dans le 5e et le quartier Croulebarbe dans le 13e arrondissement de Paris. Cette rue est une section d'une vieille route conduisant de Paris à Gentilly. Créée au XIIe siècle, son nom rend, depuis 1890, hommage à Pierre Paul Broca (1824-1880), chirurgien et anthropologue français. Cette rue s'était antérieurement appelée rue Lourcine, rue du Clos-de-Ganay, et rue des Cordelières, puis rue de la Franchise[1]. En 1938, le tronçon entre la rue Claude-Bernard et la rue Mouffetard devient la rue Édouard-Quénu, et en 1944 elle est amputée de sa partie située au-delà du boulevard Arago qui devient la rue Léon-Maurice-Nordmann.

D'ailleurs, j'ai toujours un problème avec le titre... Est-ce L'Affaire de la rue Lourcine ou L'Affaire de la rue de Lourcine? Ça dépend des versions...

«L'Affaire de la rue Lourcine» [Carnet de mise en scène]


Cette production a quelque chose de maudit... peut-être parce qu'on a voulu défier le sort en y foulant au pied nombre de superstitions et de traditions! Toujours est-il qu'il arrive beaucoup de choses:

premier pot de tabac en métal écrasé;
second pot de tabac en poterie éclaté;
comédienne prise sur sa chaise;
comédienne (la même) en quasi évanouissement en coulisse;
comédienne (une autre) dont le costume s'accroche dans le décor;
comédienne (une autre) qui perd la voix;
oubli d'attacher une chemise en preset;
oubli de ramener un veston sur scène;
oubli de faire le lavage;
violent orage en cours de représentation;
baisse d'énergie dans l'éclairage;
ventilation détraquée;
salle tellement humide que le plancher décolle;
téléphones qui sonnent;
manquements de cues techniques;
serviette glissée par mégarde sous le banc qui est amené sur scène;
vase qui vole en éclat très lentement;

et j'en oublient sûrement. Pleins de petits moments cocasses qui entravent la concentration des comédiens. Il y en a dans toute production... mais il me semble qu'ils se multiplient! Vite! Les porte-bonheurs!