samedi 18 juin 2011

Un casino pour le CRI


Cette année, en lieu et place de son traditionnel CRI-Cheese, la compagnie jonquiéroise a repris l'idée, comme activité bénéfice, du casino (une édition de ce type avait eu lieu, si ma mémoire est bonne, en 2005).

Ainsi, le Casino-Bénéfice 2011 Qui Gagne CRI! s'est tenue hier soir, à la salle Pierrette-Gaudreault, organisé par l'équipe de direction et le conseil d'administration de l'organisme.

Une soirée amusante, divertissante.

Dans une ambiance feutrée propices aux jeux (auxquels il fallait miser des boutons et tenter d'en accumuler le plus possible tout au cours de la veillée), des croupiers s'annonçaient, ameutaient la foule, tenaient feu derrière les tables. Des jeux d'adresses, de hasard et de connaissances:
  • comme le traditionnel jeu de roulette animé par Jean-François Caron;
  • comme le jeu de dard aimanté animé par Guylaine Rivard;
  • comme la «machine à boules» électrique animée par Patrice Leblanc qui excelle aussi dans l'animation serbo-croate;
  • comme «Les couilles à Maud» (jeu de balle échelle) animé, tel qu'indiqué, par Maud Côté;
  • comme «Les boules à Serge» animées par le duo Sébastien Bouchard et Patrick Simard où miser sur le bon numéro faisait remporter gros;
  • comme le jeu du pendu animé par Yves Larouche qui en a confondu plus d'un avec ses mots;
  • comme le bingo;
  • et comme la table de black-jack animée par Viriginie Lavoie-Larouche qui n'a pas dérougie (la table) de la soirée, gardant là l'essence des véritables casino.
De nombreuses présentations ont aussi ponctué l'événement D'abord, quelques chansons, puis des numéros portés par les deux meilleurs animateurs de stand-up de la région, Martin Giguère et Éric Chalifour, et enfin des extraits des productions estivales qui s'en viennent, à savoir La légende d'Arthur Villeneuve, L'Affaire de la rue Lourcine et le Oh!Cabaret.

Il faut aussi souligner l'apport des autres collaborateurs à la réussite de cette soirée: Nathalya Thibault, François Tremblay, Michel Otis, Marc-André Perrier, Vicky Côté, Andrée-Anne Giguère et les gens du Centre culturel.

À la fin de la soirée, le participant qui a accumulé le plus grands nombre de boutons (dans ce cas-ci ce fut Madame Maude Desjardins, de la Commission scolaire de la Jonquière) remportait le grand prix: un assortiment complet de billets des productions à venir du Collectif À Tour d'Rôle, du Théâtre CRI, du Théâtre La Rubrique, du Théâtre 100 Masques, des Têtes Heureuses, du Théâtre du Faux Coffre, du Théâtre À bout portant, de QuébecIssime, de la Société d'Arts Lyriques du Royaume et j'en oublie peut-être.
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Une soirée fort bien organisée (et qui, pour le plaisir des participants, devrait - ce n'est pas une annonce mais une proposition! - se répéter année après année pour devenir un événement attendu).

Mais devant tant d'énergie et d'imagination déployée, il est dommage de constater la faible assistance (mais une assistance de qualité!). Une offre qui aurait mérité une plus grande affluence.

Ce problème est pourtant assez récurrent, peu importe la formule, peu importe la compagnie. Le financement par une présentation spéciale a quelque chose d'ardu... d'ingrat. Se donner pour attirer les gens. Sortir des sentiers battus pour surprendre. Dépense de temps en conception, en organisation. Et parfois, pour si peu au change...

Les activités bénéfices sont un mal nécessaire mais encore faut-il qu'elles touchent la mise.