dimanche 7 février 2010

La Défonce [Carnet de notes]

Photographies: Dario Larouche

Ces quelques photos donnent une bonne idée du travail qui s'effectue au Théâtre Mic Mac présentement pour la création de La Défonce de Pascal Chevarie: répétitions, réalisation de la scénographie, prototypes de panneaux, tests, conception des costumes, etc.
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Et d'un autre! Le week-end à Roberval fut profitable! Le travail intensif, quoiqu'épuisant, est fort efficace (épuisant parce qu'il faut vaincre la pudeur, plonger dans l'horreur, et penser à une réception du spectacle sur 360°!).

Nous avons pratiquement terminé la mise en place préliminaire de la pièce (c'est, en quelques sortes, un débroussaillage physique, un défrichage du texte par le corps et la scène)... ce qui nous place une fin de semaine en avance sur notre planning.

Je crois beaucoup en cette façon de travailler.

Premièrement, il s'agit de bien rythmer le texte par le geste et le mouvement, de donner aux comédiens, une base scénique rigoureuse par le placement qui se développera et se bonifiera avec l'aisance et le plaisir de s'abandonner à lui. Car faire rapidement ce canevas implique que les comédiens pourront le faire et le refaire souvent... très souvent. Et chaque enchaînement sera l'occasion de placer de nouvelles intonations, de préciser un geste, un regard, d'ajuster le tempo, de solidifier l'ensemble. Cette façon de faire construit également, peut-être plus que ce que l'interprète croit, le personnage, le ton, la dynamique. C'est un travail en chantier permanent, un métier à tisser, de la fine ciselure...

Et peu à peu surgit la production.

Au théâtre, cette semaine! (du 7 au 13 février 2010)


En plein coeur de l'hiver, les rendez-vous se bousculent ou plutôt, se bousculeront dans les prochaines semaines... Pour l'instant:

Mercredi à vendredi - 10 au 12 fév. 2010
Salle Murdock (Chic.), 20h

Le Théâtre du Faux Coffre présente, pour souligner son 5ième anniversaire (et pour financer d'autres projets), le premier d'une série de spectacles solos mettant en vedette, à chaque fois, l'un des désormais célèbres Clowns Noirs, Les Lectures de Diogène (présentées également la semaine prochaine). Avec humour et une forte dose d'ironie, Diogène fera la lecture d'un roman policier au titre angoissant : Une minute à vivre. Écrit à l'âge de 9 ans par le dramaturge Martin Giguère (auteur des aventures des Clowns noirs), ce court roman met à l'avant-scène l'innocence fascinante d'un enfant. Diogène utilisera ses capacités intellectuelles grandioses et son savoir infini pour prouver, par tous les moyens possibles (dramatisations, improvisations, mimes, argumentations), que ce roman naïf est un chef-d'œuvre de la littérature mondiale et qu'il changera " l'idée même que nous nous faisons de la vie ". Plus qu'une simple lecture publique, ce spectacle faussement littéraire se veut un hommage à l'écriture et la littérature. Diogène se donnera corps et âme pour que Madame Paper, détective héroïne du roman, mette le grappin sur le meurtrier. (réf.: www.fauxcoffre.ca)

Mercredi à samedi - 10 au 13 fév. 2010
Salle Pierrette-Gaudreault (Jonq.), 20h


Derniers tours de piste pour Charles et Berthin, la toute dernière production du Théâtre La Rubrique. Pour ma part, j'irai, selon toute vraisemblance, ce vendredi.

Si j'oublie des trucs...