mardi 27 juillet 2010


Eh oui... ça arrive parfois! Je serai de retour le 14 août avec, en tête, une multitude d'images générées notamment par Bruges, Bruxelles et Amsterdam et peut-être, je l'espère, par moult spectacles et sorties culturelles... dont une Hollandaise qui pourra me sculpter des sabots devant son moulin à vent, un immense bouquet de tulipes sous le bras!

À bientôt.

lundi 26 juillet 2010

L'Assemblée des femmes [Carnet de notes]

Toute l'équipe des comédiennes: (en avant) Mélanie Potvin et Erika Brisson
(en arrière) Marilyne Renaud, Émilie Gilbert-Gagnon, Marie Noëlle Lapointe,
Valérie Tremblay et Marie-Ève Gravel

Aujourd'hui, une petite équipe (dont je fais aussi partie, bien sûr) s'attellera à mettre un terme à la production estivale 2010 en remettant la salle Murdock en état: démontage des gradins, descente dans le costumiers des décors et accessoires et costumes (qui seront lavés à mon retour), et premier bilan.

Dans le faits, en terme d'assistance, nous égalons (enfin, à quelques trente personnes en moins) le nombre de spectateurs de l'an dernier, année plutôt exceptionnelle s'il en est une.

La création de L'Assemblée des femmes fut une belle expérience (toute féminine ou presque): une matière riche en histoire; une distribution compétente et enthousiaste; des concepteurs imaginatifs; une administration efficace; des rires, des rires et encore des rires en répétition; un rythme de travail soutenu; des échéances tenues; un financement adéquat; bref, des conditions de travail fort agréables...

Bien sûr, quelques points auraient été à améliorer: la scénographie aurait pu être (moyens financiers aidant) encore plus flamboyante (de même que les costumes); la promotion aurait pu être (moyens financiers aidant) plus agressive... quoiqu'à ce chapitre, nous n'avons pas à nous plaindre; le texte aurait pu être non seulement remonté à partir de traductions mais aussi réaménagé pour soutenir de meilleure façon l'intérêt du spectateur (notamment en inversant la scène de la baise entre les époux et celle du bon et du mauvais citoyen... et en simplifiant ou explicitant mieux la scène finale); le rythme aurait pu être encore mieux ficelé; le jeu des comédiennes aurait pu, à certaines occasions, être poussé encore plus loin... la mise en scène aurait pu, à quelques moments, leur laisser plus de place.

Bon. Ce spectacle aurait pu être tout autre aussi... et là n'est pas mon objectif! Ainsi donc, je suis fort satisfait, et je remercie toute l'équipe qui m'a accompagné dans cette aventure.

Une chose aussi m'a beaucoup plu dans cette production - plus précisément dans la réception du spectateur - et c'est son côté incisif, grivois, ironique qui a pu bousculer (voire choquer) certains et certaines. Des gens surpris et étonnés, il y en a eu. Des gens gênés et vexés, il y en a eu. Des gens ennuyés et négatifs face à ce spectacle, il y en a eu. Et c'est là, je crois, l'une des fonction du théâtre (même «d'été»!) que de faire réagir...

Voilà... Je ferai, plus tard, une analyse plus détaillée de ce spectacle... Pour l'instant, au boulot!

dimanche 25 juillet 2010

Le Panégyrique des donateurs 2010 présenté en prologue de «L'Assemblée des femmes»


Voici le Panégyrique des donateurs 2010 qui (comme le terme de panégyrique le souligne bien) rend hommage aux 92 entreprises, commerces et particuliers soutenant la production de cette année:

Mesdames et messieurs, bonsoir…

Ce soir, pour votre plus grand plaisir, le Théâtre 100 Masques devient un émule de Distribution DDM et distribue, non pas de l’outillage, mais des rires en conviant, dans son décor (gracieuseté de B.M.R), le grand dramaturge antique, Aristophane, considéré par plusieurs (et bientôt par Mona Lessard, conseillère financier, Marie-Josée Tremblay, femme au foyer et André Poitras et associés) comme le «Molière des Athéniens».

Né au Vième siècle avant Jésus-Christ (et décédé au milieu du IVième sans les services de Gravel et fils…), soit quelques siècles après l’invention de la roue qui fait désormais les beaux jours de Pneus R.Guay et, par extension un peu tirée par les cheveux, de Paco, Saguenay Volks Wagen, Pièces d’auto PL, Lebeau vitre d’auto, Garage Racine et Location Talbot… bien avant – inutile de le dire mais faisons-le tout de même – l’invention de l’électricité et donc, avant l’entrée en scène des distributeurs de matériaux électriques tels Franklin Empire, Wesco, Nedco, Westburne, Lumen et Guillevin international… Bien avant tout ça, Aristophane s’est fait, à l’instar de Vitrerie commerciale, le miroir de son époque.

Sous sa plume acérée, tous y passent ! On y brocarde les politiciens - que se le tienne pour dit M. Sylvain Gaudreault, député de Jonquière. On y raille les tribunaux, les avocats, et autres officiers publics – attention donc à tous les gens des cabinets de Gauthier-Bédard, de Me Éric Gagnon ou du bureau de Marc Beaulieu, notaire. On se moque des trésoreries et des calculs – nos respects, en passant, aux Boivin Darveau Boily, comptables agréés tout comme Deloitte, Desjardins, la Banque de Montréal et Gescobec. On se rit, enfin, des auteurs de l’époque qui n’ont pas eu la chance de se voir publier par JCL mais qui, encore de nos jours, voient leurs œuvres garnir, à coup de dizaine de copies comme s’ils sortaient des imprimantes de ICLT, les rayons de la libraire Les Bouquinistes et les cahiers scolaires des étudiants du Cégep de Jonquière.

Bref, Aristophane est cynique, licencieux, paillard… voire obsène… se prêtant volontiers à noircir la cour de ses compatriotes ainsi que le fait Jean-Yves Laberge Asphalte pour amuser et faire se nettoyer l’âme humaine… chose qu’ont repris à leur compte Produits sanitaire Lépine

Les comédies de l’époque antique ont une MégaForme bien précise qu’il faut connaître pour en apprécier toutes les subtilités malgré ce semblant de Division MS : une première partie, longue et étoffée (semblable en cela à un contrat de l’Industrielle Alliance), fournit, pareillement à la Serrurerie YC Fillion, des clés pour les scènes à venir ou, plus exactement, fournit, comme sait si bien le faire BGR Tuyauterie, des tuyaux pour comprendre les actions. Parce qu’après cette longue première scène qui se développe sans Urgence courrier colis Cargo, deux ou trois autres la suivent, apparemment sans liens notables comme si nous faisions se suivre sans plus d’explications et GP Personnel, et Simplex, et Spécialités YG et CanMec… Avouez que c’est confondant…

Dans «L’Assemblée des femmes», il y aura donc un long début complété par trois scènes plus concises avant que de n’aborder une finale expéditive. Et comment cela se passait-il? Fermez-vous les yeux et ouvrez les Portes Balzac du souvenir sous les lentilles pénétrantes de la Lunetterie F. Farhat. Flashback documentaire parfait pour Télé-Boréale productions!

Les spectacles étaient présentés à l’extérieur, sous la lumière non pas de Luminaire expert mais bien de celle du soleil, dans un amphithéâtre creusé à même une falaise… un peu comme si, les Immeubles Murdock ou les Services Immobiliers Saguenay, après avoir fait affaire avec Taillon, Savard arpenteurs et avoir remis le tout entre les mains de Luc Fortin achitecte, du Groupe Conseil Perrier de Cégertec de Cégerco et d’Unigec décidaient de creuser, avec l’aide d’Intercité, le Parc National du Mont Vallin pour se construire une nouvelle salle de spectacle. «Quelle merveille!» s’écrirait sûrement ou l’Hôtel du Fjord ou Le Montagnais ou les Promenades Talbot qui décideraient peut-être d’ainsi se relocaliser!

En guise de décors, la simplicité! Une baraque en bois colorée qui ferme l’espace, une scène centrale et de la machinerie théâtrale sont installées en permanence pour recevoir les chœur et les protagonistes dans ce cadre bucolique… S’ils le voulaient, Fermo peintre, Peinture LSB, Philippe Trépanier acier d’armature, Spectube, Fonderie Saguenay, Pro-Sag mécanique, les Industries DODEC ou les Industries LD pourraient assurément reprendre le concept… Semons l’idée… et espérons que J.-Euclide Perron la fasse germer!

À cette époque, les comédiens, que des hommes, de Gromec, faisaient tous les personnages, vêtues de tuniques, de cothurnes et de masques colorés. Pour bien identifier le sexe de ceux-ci, puisque n’existait pas encore Métal identification incorporé, des prothèse les caractérisaient : phallus, fesses, poitrines… Nous, nous ne convoquerons que des femmes, et en guise de masques, elles se maquilleront dignement, se brunissant le teint, comme les clientes du salon d’esthétique Noëlla/Escale au soleil, se blanchissant les dents à l’instar des patients de la Clinique dentaire Marc Desautels, se parant de fleurs fraîches des Serres Louise Turcotte. Et non, comme tunique, nous n’utiliserons pas de laine de la Bergerie du Fjord. Ce serait trop chaud. Les tissus viendront plutôt de chez Croft.

Enfin, il faut garder à l’esprit qu’à l’époque, les pièces de théâtre étaient présentées de deux à trois fois l’an, et que celles-ci étaient l’occasion de grandes fêtes citoyennes et de banquets orgiaques digne des comptoirs de Corneau Cantin et des Produits alimentaires PAG. Pour rester dans cet esprit antique, nous souhaiterions vous convier, après la représentation, soit au Restaurant le Tremblay, au Buffet Parfum d’Asie, chez Boris Biscotti, chez Moustache, chez Passion Café, au Spag ou à la Cuisine… malheureusement, malgré tous les généreux donateurs de 2010, ce vœu pieu dépasse et de loin nos moyens financiers…

Qu’importe. Réussirons-nous de la même manière que Chauffage Moderne à réchauffer la salle, par ce spectacle, avec autant de facilité que les pros du loisirs Équipement Villeneuve? Nous le saurons bientôt! Bon spectacle!!!

Au théâtre, cette semaine! (du 25 au 31 juillet 2010)

Plan du théâtre d'Épidaure,
clin d'oeil au Théâtre 100 Masques qui termine aujourd'hui sa production estivale 2010!

Encore une fois, les activités s'accumulent dans les agendas de spectateurs consciencieux de passer de belles soirées d'été dans une salle, devant des comédiens généreux, etc. Cette semaine (ma dernière avant que de ne partir en vacances... donc les autres suivantes), il y a donc:

Ce soir - 25 juillet 2010
Salle Murdock (Chicoutimi), 20h

Le Théâtre 100 Masques tire sa révérence du grand concert des spectacles estivaux en présentant (à guichet fermé) la dernière représentation de L'Assemblée des femmes. Merci, en passant, à tous ceux qui ont assisté au spectacle.

De dim. à merc. - du 25 au 28 juillet 2010
Hotel du Jardin (St-Félicien), 20h

Reprise des représentations de Belle Famille, une mise en scène de Christian Ouellet (avec, entres autres, Pierre Tremblay et Anne Verreault). Toe, un tueur à gage sans envergure a pour mission de liquider Marie-Chantal Comeau, l'ancienne maîtresse d'un célèbre parrain de la mafia. Une fois rendu chez elle, Toe découvre qu'elle a pris la poudre d'escampette. La situation se complique quand il fait la connaissance de Denise et de Valérie (la mère et la soeur de Marie-Chantale) qui ignorent tout des activités illicites de Marie-Chantale et prennent Toe pour son amoureux.

Mardi et merc. - les 27 et 28 juillet 2010
Pulperie (Chicoutimi), 20h

Reprise des représentaitons de Mamie Fly, le nouveau théâtre d'été de la Pulperie, toujours écrit et mis en scène par Jimmy Doucet, avec, entres autres, Émilie Gilbert-Gagnon et Isabelle Boivin.

Mardi à samedi - du 25 juin au 22 août 2010
Dam-en-terre (Alma), 20h (?)

Poursuite de la saison estivale à la Dam-en-terre avec la présentation de Dentelle et Diesel : Un chalet rustique près d'un lac. Une carriériste contrôleuse et un avocat anxieux attendant leur premier enfant. L'arrivée d'un beau-père provocateur et d'une ex-blonde un peu trop sexy voulant récupérer son homme. Un tourbillon de rebondissments qui bouscule les valeurs! C'est dans cette pièce que jouent Réjean Vallée, Valérie Laroche et Patrick Ouellet qui ont tous joué pour les Têtes Heureuses.

Merc., ven. et sam. - 28, 30 et 31 juillet 2010
Palais Municipal (La Baie), 19h30

Reprise des représentations de Les aventures d'un Flo. Pour plus de détails sur le calendrier (beaucoup moins garni que par le passé) et sur les nouveaux accommodement (prix baissés, nouveaux forfaits, spectacle moins long et moins «artistique»!), visiter le site de l'institution ().


De merc. à sam. - du
28 au 31 juillet 2010
Côté-Cour (Jonquière), 20h30

Le Collectif À Tour d'Rôle (Maud, Guylaine, Vicky et Michel) se donne en supplémentaire et présente la seconde année de son cabaret burlesque À tour d'rôles. Dernière série! Réservez!!!
__________________________________

Outre ce dernier spectacle, il faut noter que tous les autres (Mamie Fly, Dentelle et Diesel, Les aventures d'un Flo, Belle Famille) se poursuivront encore, pour la plupart, jusqu'à la fin août... et qu'un autre spectacle prendra l'affiche entre le 1er et le 11 août prochain, Le Cantique des Cantiques, présenté à la Pulperie... un spectacle en chantier depuis déjà quelques années, mis en scène par Patrice Tremblay. Malheureusement, je le manquerai...

Voilà. Si j'oublie des trucs, qu'on me le fasse savoir!

samedi 24 juillet 2010

La sentinelle

Voici un petit documentaire (5 minutes), La Sentinelle, réalisé par Claude Guilmain en 2010 qui retrace le parcours théâtral de la grande comédienne Françoise Faucher... Les quelques répliques dites en ouverture (peut-être la façon la plus magnifique de les dire!) sont tirées de L'Échange, de Claudel.

À la fin de ce petit documentaire, Mme Faucher donne une belle et inspirante définition de la servante, de cette lampe qui veille entre les représentations.


vendredi 23 juillet 2010

Une finale qui détonne

Une scène suscite beaucoup de questions dans L'Assemblée des femmes. Il s'agit de la finale... de cette finale que nous avons pris le parti d'intituler Évoé!, de ce cri de joie poussé par les bacchantes en l'honneur de Dionysos ou Bacchus (réf.: www.mediadico.com/dictionnaire).

Deux choses principalement étonnent (et détonnent!): qui est cette femme, cette servante qui prend soudainement toute la scène... et qu'elle est la teneur de ce discours?

D'une part, dans la comédie antique, la forme diffère du théâtre que nous connaissons. Il ne faut pas s'attendre d'avoir une finale qui fait un lien qui boucle la boucle de l'intrigue ou qui revient sur le spectacle. Je le redis, la première heure constitue la pièce en tant que telle... et les trois scène squi suivent ne sont que des conséquences. Il ne faut donc pas s'attendre à assister à un banquet orgiaque. Cette scène est un discours adressé directement au spectateur, au juge qui, à l'époque, désignait le gagnant de ce grand concours dramatique annuel (voilà, par ailleurs, une définition de la parabase). D'où la raison qu'il n'y a pas de retour, ni de montée (par rapport à la scène précédente). L'attente d'une finale flamboyante et emportée est - bien que tout y prêterait avantage dans le cas présent - une idée plus contemporaine, relicat de la pièce bien faite.

Quant aux personnages... Oui, il y a une servante... sortie d'on ne sait où... et un choeur de citoyens (dans ce cas-ci les femmes) qui vient, en quelques sortes, saluer le public. De Praxagora, l'héroïne principale? Pas ou peu de mots (la diatribe dans laquelle elle se lance ne lui appartient pas dans la version originale).

Voilà ce que je voulais dire depuis déjà quelques jours...

jeudi 22 juillet 2010

Laisser son cerveau au vestiaire...


S'il est un concept qui me fait frémir et lever le poil sur les bras lorsque je l'entends c'est laisser son cerveau au vestiaire (ou n'importe où ailleurs!) quand il s'agit (souvent) de théâtres d'été, de ce type de théâtre qui ne demande, en d'autres termes, aucun effort pour le spectateur.

J'ai un grave problème avec cette notion du «sans effort» qui attire la foule. Comme si se questionner au cours d'une représentation, réfléchir, faire sens, devenaient une tare.

Encore une fois, ce sont deux conceptions du monde théâtral qui s'affrontent: l'art comme miroir du monde ou l'art comme divertissement.

mercredi 21 juillet 2010

Le déclin des grands spectacles ou quand les plus petits se plaignent des plus gros


La nouvelle est tombée hier soir et a continué tout le jour à faire la manchette: la Corporation des Légendes Fantastiques a affirmé qu'elle mettait un terme (prématuré) à son grand spectacle, AO, afin de contrer un important déficit annoncé.

De partout dans la province, les grands spectacles tirent la sonnette d'alarme: sans financement des gouvernements, AO ne sera que le premier tombé dans une hécatombe prévisible. La cause selon eux (et selon les gestionnaire du Palais Municipal de La Baie, et, par extension, des Aventures d'un Flo)? Toutes ces grandes organisations qui peuvent désormais offrir à la population des spectacles gratuits...

Ces plaintes du «on donne plus à eux qu'à nous» ressemblent, quand on y repense bien, aux mêmes récriminations qu'ont les petits organismes devant ces mêmes produits d'appels (en danger) qui drainent pourtant les enveloppes budgétaires culturelles des administrations municipales. À chacun ses maux, serait-on tenté de répondre... et il y en aura toujours de plus grand que soi qui portera ombrage!

Peut-être, pourtant, ces grands spectacles se sont-ils eux-mêmes pris au piège... Surabondance du concept (qui en perd malheureusement son originalité et son pouvoir d'attraction), augmentation exorbitante des prix d'entrées, surexploitation des filons qui perd en qualité ce qu'elle gagne en grosseur, perte de sens...

Oui, la sonnette d'alarme retentit et oui, il serait malheureux de perdre ces œuvres majeures... mais cet effort des gouvernements qu'ils demandent peut-il être envisageable sans qu'à côté, on écrase ce qui tente de survivre?

L'Assemblée des femmes... ou ce qu'on en dit

Voici, en lien, un commentaire d'un spectateur (et fidèle blogueur) qu'il a publié sur son propre espace, Jack aime/Jack n'aime pas et qu'il intitule Les femmes qui jouent les hommes.
___________________________________________

Voici encore, en lien, le commentaire d'une autre spectatrice (et non moins fidèle blogueuse) qu'elle a publié sur son propre espace, Spécial du jour et qu'elle intitule Femmes au pouvoir.

Supplémentaires!


Devant le succès remporté par l'édition actuelle, on annonce une semaine de supplémentaires pour le Cabaret À tour d'rôles, qui outre les représentations de cette semaine (de mercredi à samedi), sera également présenté la semaine prochaine, les mêmes jours, à 20h30, au Côté-Cour de Jonquière!

À tous ceux qui n'ont pas encore fait acte de présence, on vous y attend!!!

mardi 20 juillet 2010

Mise en garde meyerholdienne...


Pour terminer en beauté cette année théâtrale (enfin... d'ici quelques jours!) et aussi pour tourner la page sur quelques controverses, quoi de mieux qu'une nouvelle plongée dans l'oeuvre de Meyerhold (et ce n'est qu'un début... car quel plaisir que de posséder les quatre tomes de ses écrits!) pour se retrouver, se rassurer, se consoler, se consolider? Rien.

Le plus dangereux pour le théâtre, c'est de servir les goûts bourgeois de la foule. Il ne faut pas prêter l'oreille à sa voix, sous peine de tomber du sommet dans l'abîme. Le théâtre est grand lorsqu'il fait monter la foule à lui ou, s'il ne la fait pas monter, alors au moins l'attire vers les hauteurs. Si on écoute la voix de la foule bourgeoise, on peut très facilement dégringoler. Le désir des hauteurs n'a de raison d'être que s'il est sans compromis. Il faut se battre, coûte que coûte. En avant, en avant, toujours en avant! Tant pis s'il y a des erreurs, tant pis si tout est extraordinaire, criard, passionné jusqu'à l'horreur, désespéré au point de choquer, de faire peur, tout sera mieux qu'une médiocrité dorée. Il ne faut jamais transiger, mais toujours innover, jouer de feux multicolores, nouveaux, jamais vus. Ces feux aveuglent d'abord, mais il se mettent à flamber en vif brasiers et ils nous habituent à leur lumière. De la même façon un homme resté longtemps dans une chambre obscure s'habitue à distinguer les formes.

C'est rigoureux...

lundi 19 juillet 2010

De l'aisance et de la vivacité...


Vient de se terminer la seconde série de représentations de L'Assemblée des femmes présentée par le Théâtre 100 Masques.

La représentation d'hier soir était somme toute assez bien. Les comédiennes performent, les divers éléments scéniques et la mise en scène forment un tout cohérent.

Et pourtant...

Cette représentation m'a semblé longue... alors que d'habitude, je regarde ce spectacle avec beaucoup de plaisir. Non. Quelque chose cloche; quelque chose m'agace.

Après avoir analysé en tout sens ce que je venais de voir, j'en suis venu à cette conclusion: il existe un écueil inhérent à cette mise en scène (et à toutes les autres que j'ai faites) et, hier soir, les comédiennes n'ont su, pour l'oeil aguerri, l'éviter.

Le travail d'interprétation et de mise en place de L'Assemblée des femmes est construit sur trois choses principalement: le rythme, la précision et un perpétuel jeu mécanique d'actions-réactions. Et c'est notamment sur ce dernier élément qu'à mon avis la représentation a achoppé.

Ce principe d'actions-réactions (principe physique et non pas émotif) pourrait être défini comme étant une mise en place constante de tensions, de dualités corporelles entre deux personnages, de contrastes qui se répondent en tout temps et qui se nourrissent l'un de l'autre.

Celles-ci, les actions-réactions, doivent être portées par une vivacité sans failles... car vu leur nombre, leur succession peut sembler alourdir la représentation. Paradoxalement, plus les comédiennes acquièrent de l'aisance en scène, plus ces actions-réactions perdent en spontanéité, deviennent une routine... une mécanique qui, en quelques sortes, perd de son essence, se vide de son sens.

Ce qui doit être un générateur de théâtralité, un stimulant pour le jeu - tant pour la comédienne que pour le spectateur - devient une chorégraphie bien exécutée mais sans rayonnement. Pour que cela marche, il faut que les comédiennes, pouvant maintenant, avec l'expérience, oublier un peu la mise en place et les indications, puissent rester dans un état de jeu propice à l'écoute qui peut (que dis-je! qui doit!), par la suite, augmenter leur vivacité.

Bref, l'aisance du comédien (de la comédienne dans ce cas-ci) peut, si elle n'est contrôlée et limitée (sans auto-limitation, pas de maîtrise dit Meyerhold!), devenir son pire ennemi.


dimanche 18 juillet 2010

Au théâtre, cette semaine! (du 18 au 24 juillet 2010)

L'été suit son cours et déjà cette semaine, deux productions s'apprêtent à fermer les livres! Il faut donc bien regarder les dates et les jours de présentation pour ne rien manquer!

Ce soir - 18 juillet 2010
Salle Murdock (Chicoutimi), 20h

L'Assemblée des femmes (voir plus loin pour plus de détails).

De dim. à merc. - du 18 au 21 juillet 2010
Hotel du Jardin (St-Félicien), 20h

Reprise des représentations de Belle Famille, une mise en scène de Christian Ouellet (avec, entres autres, Pierre Tremblay et Anne Verreault). Toe, un tueur à gage sans envergure a pour mission de liquider Marie-Chantal Comeau, l'ancienne maîtresse d'un célèbre parrain de la mafia. Une fois rendu chez elle, Toe découvre qu'elle a pris la poudre d'escampette. La situation se complique quand il fait la connaissance de Denise et de Valérie (la mère et la soeur de Marie-Chantale) qui ignorent tout des activités illicites de Marie-Chantale et prennent Toe pour son amoureux.

Mardi et merc. - les 13 et 14 juillet 2010
Pulperie (Chicoutimi), 20h

Reprise des représentaitons de Mamie Fly, le nouveau théâtre d'été de la Pulperie, toujours écrit et mis en scène par Jimmy Doucet, avec, entres autres, Émilie Gilbert-Gagnon et Isabelle Boivin.

Merc., ven. et sam. - 21, 23 et 24 juillet 2010
Palais Municipal (La Baie), 19h30

Reprise des représentations de Les aventures d'un Flo. Pour plus de détails sur le calendrier (beaucoup moins garni que par le passé) et sur les nouveaux accommodement (prix baissés, nouveaux forfaits, spectacle moins long et moins «artistique»!), visiter le site de l'institution ().


De merc. à sam. - du
21 au 24 juillet 2010
Côté-Cour (Jonquière), 20h30

Le Collectif À Tour d'Rôle (Maud, Guylaine, Vicky et Michel) présente la seconde année de son cabaret burlesque À tour d'rôles. Dernière série! Réservez!!!


De jeu. à dim. - du 22 au 25 juillet 2010

Salle Murdock (Chicoutimi), 20h

Dernière série de représentations, au Théâtre 100 Masques, de L'Assemblée des femmes d'Aristophane dans une mise en scène de Dario Larouche (oups, c'est moi!). Pour plus de détails, voir les nombreux billets portant sur le sujet en cliquant, dans la colonne de gauche, sous l'onglet Libellés, sur L'Assemblée des femmes. Réservez!!!
_____________________________________

Il reste toujours:


Jours? - du 25 juin au 22 août 2010
Dam-en-terre (Alma), 20h (?)

Poursuite de la saison estivale à la Dam-en-terre avec la présentation de Dentelle et Diesel : Un chalet rustique près d'un lac. Une carriériste contrôleuse et un avocat anxieux attendant leur premier enfant. L'arrivée d'un beau-père provocateur et d'une ex-blonde un peu trop sexy voulant récupérer son homme. Un tourbillon de rebondissments qui bouscule les valeurs! C'est dans cette pièce que jouent Réjean Vallée, Valérie Laroche et Patrick Ouellet qui ont tous joué pour les Têtes Heureuses.

samedi 17 juillet 2010

À tour d'rôle... seconde saison

Papier paru la semaine dernière dans le Quotidien.
Cliquer sur l'image la fait agrandir.

Pour la seconde saison estivale (voici, en lien, un billet écrit l'an dernier mais que je pourrais republier aujourd'hui et donc qui complètera en quelques sortes ces quelques mots!), le Collectif À tour d'rôle - soit les Guylaine Rivard, Vicky Côté, Maud Côté et Michel Otis - et le Côté-Cour de Jonquière présentent le Cabaret burlesque À tour d'rôle.

Au cours de la représentation s'enchaînent divers numéros entrecoupés de musique. Plusieurs de ceux-ci sont, à peu de chose près, de la première mouture... Les changements semblent assez mineurs... mais le spectacle semble gagner en maturité et en précision.

Des sketchs encore drôles et efficaces donnant toute la place aux trois comédiennes qui s'éclatent! Celles-ci manient le burlesque avec un plaisir évident et le public en redemande. Encore cette année, le numéro des Belles-Soeurs fait mouche, de même que celui des trois mascottes qui dansent la claquette en début de spectacle. Il faut aussi, encore une fois, souligner le travail général de Vicky Côté, sa polyvalence et sa rigueur.

Un divertissement bien agréable.

vendredi 16 juillet 2010

Fin des camps

C'est terminé pour 2010.

Ce soir avait lieu la seconde présentation de ces camps 2010... Une activité qui complète une semaine fort chargée pour ces deux groupes d'enfants qui ont, comme commande, de préparer un petit spectacle d'une demie-heure!

Quelle fierté, tout de même, que de voir ces petits poux et petites pouses monter sur les planches devant une salle pleine à craquer, tenir des personnages et des intrigues et susciter les rires et s'en nourrir!

Il y a de magnifiques talents parmi ceux-ci!

Et maintenant, repos!!!

jeudi 15 juillet 2010

Critique de «L'Assemblée des femmes»

Marilyne Renaud, Valérie Tremblay, Marie Noelle Lapointe et Erika Brisson
Photographie: Alexandre Nadeau

Article paru ce matin dans le Quotidien, sous la plume de Roger Blackburn (présent à la première), en page 25 avec, pour titre:

«L'Assemblée des femmes» du Théâtre 100 Masques -
Un bijou de création, grivois et hilarant.

La pièce de théâtre d'été «L'Assemblée des femmes», présentée par le Théâtre 100 Masques à la salle Murdock du Centre des arts et de la culture de Chicoutimi est une création pour les adultes. Laissez vos jeunes de moins de 16 ans à la maison, mais ne ratez pas ce bijou de création, vous allez adorer.

Le propos est verbeux, les textes sont crus et grivois, la mise en scène est vulgaire, les comédiennes un peu salopes, les costumes (une réalisation d'Émilie G.-Gagnon) des femmes sont bruns et tous semblables alors que ceux des femmes déguisées en homme sont obscènes et hilarants. Le metteur en scène Dario Larouche a fait du texte d'Aristophane, écrit 390 ans avant Jésus-Christ, un exposé moderne avec des comédiennes excellentes.

L'action se déroule en Grèce il y a 2400 ans alors que la ville d'Athènes vit des difficultés économiques et de gouvernance. Les femmes s'emparent du pouvoir par manigance et dirigent la cité à leur façon. Tous les biens sont mis en commun, les épouses privent leur conjoint de relations sexuelles pour les asservir et les faire obéir à leurs moindres désirs et obligent les jeunes hommes à faire l'amour avec une vieille laide avant de copuler avec une belle jeune fille.

Les sept comédiennes qui occupent la scène jouent leur rôle de façon magistrale, tant sur le plan individuel que collectivement lorsque les scènes les rassemblent sur les planches. La vie quotidienne, sous la gouverne des femmes, tourne rapidement au ridicule, les situations sont grotesques et absurdes. On s'attache aux 17 personnages qui apparaissent sur scène. Les hommes, personnifiés par les femmes, se présentent dans le décor avec un immense pénis rose en tissu qui pend entre leurs jambes. Ils s'amusent avec cet objet sexuel qu'ils manipulent constamment en lui faisant des noeuds, en le dirigeant vers leur convoitise, en l'embrassant et bien d'autres mouvements qui finissent par faire sauter les épaules des spectateurs.

Étant donné que les hommes doivent satisfaire une vieille laide avant de s'offrir une jeune, selon les nouvelles lois adoptés par les femmes, cette réglementation donne lieu à des moments hilarants. La saynète érotique, pour ne pas dire pornographique, de la femme qui fait languir son mari qui meurt d'envie de lui faire l'amour est incroyablement drôle.

La pièce, d'une durée de 90 minutes comprend neuf tableaux et met en vedette Erika Brisson dans le rôle principal de Praxagora, Mélanie Potvin, Émilie Gilbert-Gagnon, Marie-Ève Gravel, Marie Noëlle Lapointe, Marilyne Renaud et Valérie Tremblay.

mercredi 14 juillet 2010

Tribulations du 100 Masques

Pour des raisons pratico-pratiques (et personnelles, et professionnelles, et familiales, etc.), il me faut, d'ici quelques jours (après nos activités estivales), revoir la composition de l'équipe de direction du Théâtre 100 Masques.

Dans les faits, Sarah Bernard prendra la direction conjointe (en collaboration avec Jessica B. Pinard) du Programme pédagogique adapté à une clientèle aînée qui sera lancé à la rentrée. Ce sera donc, en quelques sortes, une séparation à l'amiable.

Dans le bureau, donc, je me retrouverai seul quelques jours... voire quelques semaines... le temps de pouvoir créer un poste (sur subvention salariale... avec tentative de pérennisation par la suite). Déjà la ressource est ciblée. Le calendrier 2010-2011 s'annonce fort chargé et beaucoup de travail devra être abattu dans les mois à venir!

Mais avant, dernier coup... ménage... vacances!

mardi 13 juillet 2010

Jeunes auteurs


Au cours de la journée d'hier, le groupe des 11-14 ans (du second camp de théâtre thématique 2010 du Théâtre 100 Masques) a écrit (sous la supervision conjointe d'Anick Martel et de moi-même) les textes qui serviront la création de la représentation de vendredi.

Trois équipes, trois univers... ma foi, très éclaté et très cohérent!

Pour l'une des équipes, l'histoire rassemble 5 princesses en quête de liberté, avec des ambitions plus grandes que leur prison dorée. Une libération de la femme sur fond de conte enfantin, avec un langage châtié et une rhétorique vraiment riche.

Pour l'autre, du babysitting... Un jeune garçon, qui a subi l'influence de sa jeune soeur et qui se retrouve désormais démasculinisé, stupéfie son meilleur ami sous l'oeil vigilant de la gardienne.

Enfin, la dernière équipe réunit, lors d'un souper de mariage, quatre soeurs qui se disputent l'amour passé de Jonhy, le bellâtre... Jonhy par ci, Jonhy par là... jusqu'à ce qu'on se rende compte que le mariage est celui de leur mère avec celui-ci.

Bref, beaucoup d'humour et de talent... La matière est riche et se développera et se peaufinera avec l'apport des trois autres professionnels invités à travailler avec eux: Isabelle Boivin en tant que comédienne pour le développement des personnages; Pascal Picard pour la création esthétique - décors, costumes, accessoires; Alexandre Nadeau pour la lumière.

lundi 12 juillet 2010

L'Assemblée des femmes [Carnet de notes]

Le bon et le mauvais citoyen
Marie Noëlle Lapointe et Émilie Gilbert-Gagnon
(Photographie: Alexandre Nadeau)

Expérience désagréable que la représentation d'hier soir...

Première rangée, quatre personnes... peut-être un peu surprises du ton du spectacle. Leurs rires (nerveux?) déchirent le silence profond de la salle... puis, vient le tour de leurs commentaires qui se font de plus en plus volubiles, s'emmêlant aux répliques des comédiennes.

Un spectateur excédé (après tout de même une heure de ce calvaire) se lève, s'avance auprès d'eux et les remet à leur place.

Silence abyssal. Puis, soudain, ces quatre spectateurs incommodants sortent de la salle et, dans les corridors, se plaignent de la vulgarité de ce spectacle et de son obscénité (surprise!).

Pendant ce temps...

Il faut tenter d'imaginer les comédiennes sur scènes avec ces êtres à quelques pieds seulement d'elles... Il faut tenter de comprendre leur indignation devant ce manque de respect alors qu'elles s'échinent à donner le meilleur d'elles... Il faut aussi imaginer leur furie devant ces comportements qui arrivent encore trop souvent.

Bref, la représentation d'hier n'était pas à marquer d'une pierre blanche!!!

dimanche 11 juillet 2010

Du papier journal, de la visibilité et du gaspillage...

Robert Macaire, Journaliste, par Honoré Daumier

Ce matin (et toute la fin de semaine), j'ai espéré voir paraître dans le journal Le Quotidien (ou mieux, le Progrès-Dimanche, qui bénéficie d'une plus large distribution), un papier sur la production estivale du Théâtre 100 Masques, L'Assemblée des femmes.

Parce que quoi qu'on dise ou qu'on fasse, ce médium reste celui qui rejoint le plus de gens et une parution dans celui-ci se répercute directement sur le nombre (croissant) de réservations.

Ainsi donc, dans un contexte de représentations limitées - par exemple, pour le 100 Masques, de douze soirs sur trois semaines - lorsque ne paraît pas l'article en début de parcours, l'assistance demeure faible... En quelques sortes, il s'agit, pour nous, d'une semaine de perdue... et il n'en reste plus que deux. Croisons-nous les doigts pour qu'une critique sorte d'ici jeudi!
_____________________________________________

Dans le même ordre d'idée (et pour paraître paradoxal!), ce qui trouble un peu, c'est que le journaliste est venu le soir de la première... Et si, par exemple, le papier sort samedi prochain, la moitié des représentations aura été jouée et les comédiennes seront alors bien rodées. Rien à voir, donc, avec ce que le journaliste a vu. Il y aura nécessairement décalage. En ce sens, peut-être le journaliste devrait-il revenir!

Meyerhold (enfin, je réussis à le ramener!) disait: Le travail de l'acteur, en fin de compte, commence après la première. J'affirme qu'à la première, un spectacle n'est jamais prêt, et ce n'est pas parce que nous avons manqué de temps, mais parce qu'il n'arrive à maturité qu'avec le spectateur.

Le théâtre (et l'art en général) reste tributaire de sa propre visibilité!

Au théâtre, cette semaine! (du 11 au 17 juillet 2010)


Le rythme de la semaine dernière se maintient... et, pour combler de longues soirées chaudes, quoi de mieux que d'aller à la rencontre de comédiens talentueux dans une belle salle climatisée???

De dim. à merc. - du 11 au 14 juillet 2010
Hotel du Jardin (St-Félicien), 20h

Reprise des représentations de Belle Famille, une mise en scène de Christian Ouellet (avec, entres autres, Pierre Tremblay et Anne Verreault). Toe, un tueur à gage sans envergure a pour mission de liquider Marie-Chantal Comeau, l'ancienne maîtresse d'un célèbre parrain de la mafia. Une fois rendu chez elle, Toe découvre qu'elle a pris la poudre d'escampette. La situation se complique quand il fait la connaissance de Denise et de Valérie (la mère et la soeur de Marie-Chantale) qui ignorent tout des activités illicites de Marie-Chantale et prennent Toe pour son amoureux.


De lun. à ven. - du 12 au 16 juillet 2010
Centre des Arts (Chicoutimi), 9h à 17h

Second et dernier camps de théâtre thématiques 2010 au Théâtre 100 Masques. Pour le groupe 8 à 10 ans (sous la direction d'Erika Brisson): Un cabaret estival!. Pour le groupe 11 à 14 ans (sous ma direction): Les métiers du théâtre!. Encore quelques places disponibles pour le groupe enfant (et les inscriptions se terminent demain matin). Informations: 698-3895.

Mardi et merc. - les 13 et 14 juillet 2010
Pulperie (Chicoutimi), 20h

Reprise des représentaitons de Mamie Fly, le nouveau théâtre d'été de la Pulperie, toujours écrit et mis en scène par Jimmy Doucet, avec, entres autres, Émilie Gilbert-Gagnon et Isabelle Boivin.

Merc., ven. et sam. - 14, 16 et 17 juillet 2010
Palais Municipal (La Baie), 19h30

Première série de représentations de Les aventures d'un Flo. Pour plus de détails sur le calendrier (beaucoup moins garni que par le passé) et sur les nouveaux accommodement (prix baissés, nouveaux forfaits, spectacle moins long et moins «artistique»!), visiter le site de l'institution ().

De merc. à sam. - du 14 au 17 juillet 2010

Côté-Cour (Jonquière), 20h30

Le Collectif À Tour d'Rôle (Maud, Guylaine, Vicky et Michel) présente la seconde année de son cabaret burlesque À tour d'rôles.

De jeu. à dim. - du 15 au 18 juillet 2010
Salle Murdock (Chicoutimi), 20h

Reprise des représentations, au Théâtre 100 Masques, de L'Assemblée des femmes d'Aristophane dans une mise en scène de Dario Larouche (oups, c'est moi!). Pour plus de détails, voir les nombreux billets portant sur le sujet en cliquant, dans la colonne de gauche, sous l'onglet Libellés, sur L'Assemblée des femmes.
_____________________________________

Il reste toujours:


Jours? - du 25 juin au 22 août 2010
Dam-en-terre (Alma), 20h (?)

Poursuite de la saison estivale à la Dam-en-terre avec la présentation de Dentelle et Diesel : Un chalet rustique près d'un lac. Une carriériste contrôleuse et un avocat anxieux attendant leur premier enfant. L'arrivée d'un beau-père provocateur et d'une ex-blonde un peu trop sexy voulant récupérer son homme. Un tourbillon de rebondissments qui bouscule les valeurs! C'est dans cette pièce que jouent Réjean Vallée, Valérie Laroche et Patrick Ouellet qui ont tous joué pour les Têtes Heureuses.

samedi 10 juillet 2010

En rafale...


Les théâtres d'été battent leur plein titre (encore une fois cette année), à la une, le Quotidien du jour.

S'ensuivent trois articles sur tout autant de productions estivales qui, pour la plupart, on débuté cette semaine.

Marc St-Hilaire y va de quelques (bons) commentaires sur la production de la Dam-en-Terre (à Alma), Dentelle et Diesel alors que Roger Blackburn écrit un (autre bon) papier pour Mamie Fly présenté à la Pulperie de Chicoutimi. Enfin, Audrey Pouliot fait paraître un petit article sur le cabaret À tour d'rôle.

À lire donc.

vendredi 9 juillet 2010

Charité!


Tiens tiens...

Petit trait humoristique sur la légendaire pauvreté des auteurs dramatiques et, par extension, de tout artiste du domaine théâtral. Il provient de Pierre Dac, le roi des loufoques, humoriste et comédien français né en 1893 et mort en 1975.

Auteur dramatique
échangerait pièce en quatre actes
contre trois pièces
et une cuisine.


Ah, ce que je peux aimer ce bel esprit français...

jeudi 8 juillet 2010

L'Assemblée des femmes [Carnet de notes]


Voici, en primeur, une photo prise lors de la première générale de mardi dernier... Elle est d'Alexandre Nadeau (sur un appareil de Valérie Tremblay).

Excès d'égocentrisme!

Voici la une du Voir de cette semaine (la photo est de Boran Richard):


et là, en lien, l'article du journal, Dario et ses drôles de dames.


mercredi 7 juillet 2010

L'Assemblée des femmes [Carnet de notes]

Reprise du cours de mon existence en plein tourbillon des activités estivales du Théâtre 100 Masques. Alors que les animateurs se relaient auprès de nos jeunes qui participent au camps de théâtre thématiques, l'équipe de la production se préparent à donner un premier grand coup avant le début des représentations, soit la générale.

Bon. Les derniers jours ont été un peu intenses et celle-ci a été un peu mis de côté... et dans ce contexte, la concentration n'était pas non plus au plus haut de sa forme.

Donc, ce matin, petit retour sur le Panégyrique des donateurs et, dès 14h, ce sera l'entrée en scène pour ce premier tour de piste «comme si c'était vrai».

dimanche 4 juillet 2010

Blogue en pause quelques jours...


Pour des raisons tant personnelles que professionnelles, on me permettra de prendre une pause dans la tenue de ce blogue... disons pour encore trois ou quatre jours...

samedi 3 juillet 2010

Au théâtre, cette semaine! (du 4 au 10 juillet 2010)


Beaucoup de choses!

De dim. à merc. - du 4 au 7 juillet 2010
Hotel du Jardin (St-Félicien), 20h

Début des représentations de Belle Famille (dont l'avant-première a eu lieu dans le jours précédents), une mise en scène de Christian Ouellet (avec, entres autres, Pierre Tremblay). Toe, un tueur à gage sans envergure a pour mission de liquider Marie-Chantal Comeau, l'ancienne maîtresse d'un célèbre parrain de la mafia. Une fois rendu chez elle, Toe découvre qu'elle a pris la poudre d'escampette. La situation se complique quand il fait la connaissance de Denise et de Valérie (la mère et la soeur de Marie-Chantale) qui ignorent tout des activités illicites de Marie-Chantale et prennent Toe pour son amoureux.


De lun. à ven. - du 5 au 10 juillet 2010
Centre des Arts (Chicoutimi), 9h à 17h

Premier de deux camps de théâtre thématiques au Théâtre 100 Masques. Pour le groupe 8 à 10 ans (sous la direction d'Elaine Juteau): Du clown au mime!. Pour le groupe 11 à 14 ans (sous la direction d'Anick Martel): Un objet en scène!. Encore quelques places disponibles pour la semaine prochaine pour le groupe enfant. Informations: 698-3895.

Mardi et merc. - les 6 et 7 juillet 2010
Pulperie (Chicoutimi), 20h

Première semaine de représentaitons de Mamy Fly, le nouveau théâtre d'été de la Pulperie, toujours écrit et mis en scène par Jimmy Doucet, avec, entres autres, Émilie Gilbert-Gagnon et Isabelle Boivin.

De merc. à sam. - du 7 au 10 juillet 2010
Côté-Cour (Jonquière), 20h30

Le Collectif À Tour d'Rôle (Maud, Guylaine, Vicky et Michel) présente la seconde année de son cabaret burlesque À tour d'rôles.

De jeu. à dim. - du 8 au 11 juillet 2010
Salle Murdock (Chicoutimi), 20h

Début des représentations, au Théâtre 100 Masques, de L'Assemblée des femmes d'Aristophane dans une mise en scène de Dario Larouche (oups, c'est moi!). Pour plus de détails, voir les nombreux billets portant sur le sujet en cliquant, dans la colonne de gauche, sous l'onglet Libellés, sur L'Assemblée des femmes.
_____________________________________

Il reste toujours:


À partir de vendredi - du 25 juin au 22 août 2010
Dam-en-terre (Alma), 20h (?)

Poursuite de la saison estivale à la Dam-en-terre avec la présentation de Dentelle et Diesel : Un chalet rustique près d'un lac. Une carriériste contrôleuse et un avocat anxieux attendant leur premier enfant. L'arrivée d'un beau-père provocateur et d'une ex-blonde un peu trop sexy voulant récupérer son homme. Un tourbillon de rebondissments qui bouscule les valeurs! C'est dans cette pièce que jouent Réjean Vallée, Valérie Laroche et Patrick Ouellet qui ont tous joué pour les Têtes Heureuses.

De la composition scénique...

Petit saut en arrière, en 1927, dans la jeune Union des Républiques Socialistes Soviétiques (la période historico-théâtrale où, par un hasard surprenant et par une admiration quasi excessive, se concentrent mes recherches!) alors qu'Anatole Vassilievitch Lounatcharsky, qui connaît et apprécie l'art moderne (Wiki), est Commissaire du peuple à l'instruction publique (ce qui, d'office, le place en première ligne de toutes les responsabilités culturelles et, du coup, du théâtre!) et donne, dans un article publié dans le Novyj Mir, une belle description du fonctionnement du théâtre, ou, pour être plus précis, de l'objectif de la composition scénique (à partir de l'exemple du Revizor de Meyerhold):


Ce qu'il y a de mieux, dans le style extérieur du spectacle [Le Revizor de Gogol mis en scène par Meyerhold], c'est son extraordinaire perfection artistique. Souvent, même en assistant aux meilleurs spectacles des meilleurs théâtres, je sentais à quel point la scène entière, en tant que tableau, était imparfaite. Il nous arrive souvent d'écouter un dialogue qui se déroule dans le coin d'un immense plateau. Si vous concentrez votre attention sur ce coin, tout le reste s'évanouit complètement, en nous dérangeant même, pour ainsi dire, par sa présence dans le subconscient et dans une perspective confuse. Si votre regard commence à errer sur toute la scène, sur l'ensemble, qui représente pourtant une oeuvre d'art, vous finissez par vous détacher de l'action. Et je ne parle pas du fait que presque toujours les acteurs (phénomène contre lequel veut combattre le théâtre constructiviste) se traînent sur le devant d'un immense plateau, dont les cinq sixièmes demeurent un espace vide. Ce n'est pas encore tout: il est très rare que la mise en scène soit assez parfaite pour intégrer chaque personnage dans la composition générale, même lorsqu'il ne parle pas, ainsi que chaque position de la tête, de la jambe, de la main de celui qui se trouve en scène. Un tableau, ou, pour être plus précis, une estampe colorée, ne sont beaux que si toutes les touches de peinture, sans en excepter aucune, se confondent dans un tout unique. Le peintre ne trace pas un seul trait sans tenir compte de l'ensemble de la composition, de même que le musicien n'admet pas le moindre son qui ne rentre pas dans son calcul artistique et mathématique précis.

C'est cette perfection scénique (par ailleurs si difficile à atteindre) que je cherche, avec plus ou moins de bonheur, dans mes mises en scène.

jeudi 1 juillet 2010

Nos théâtres d'été


Voici un espace (enfin, dans la section commentaires en fin de billet) pour recueillir tous les mots des spectateurs dans les différentes salles de théâtre.
________________________________________

Pour informations sur les différents spectacles, visiter (en cliquant sur le titre) le site de chacune des compagnies (ou producteurs).

Dentelle et Diesel à la Dam-en-terre (Alma)
Belle famille (St-Félicien)
Mamie Fly (La Pulperie)
Cabaret À Tour d'Rôle (Côté-Cour)
L'Assemblée des femmes (Salle Murdock)
Une maison face au Nord (Salle Pierrette-Gaudreault)
Les aventures d'un Flo (La Baie)