lundi 14 décembre 2009

Il y a une chose pire que de ne pas être critiqué, c'est de ne pas s'exposer aux critiques (Carla Bruni)


C'est demain soir (mardi, le 15 décembre) qu'a lieu le troisième Rendez-Vous Théâtre organisé par le Théâtre C.R.I. et le Théâtre 100 Masques, au Côté-Cour de Jonquière, à compter de 19h!

Ce sera l'occasion, pour tous ceux intéressé par le théâtre, de se réunir pour discuter de l'épineuse et délicate question de la critique! Plus il y aura de monde et plus les débats seront diversifiés et stimulants! Le théâtre ne peut se faire sans échange critique...

Et si le beau milieu se retrouvait dans ces mots de Somerset Maugham: Les gens sollicitent vos critiques, mais ils ne désirent seulement que des louanges ?

C'est un Rendez-Vous... et c'est gratuit!

Comme une contrebasse


Définition métaphorique du metteur en scène, par Mathias Greffrath (dans son article This is not the end paru dans Alternatives théâtrales no.82) à partir du travail de Thomas Ostermeier, l'un des grands - et jeune! - nom du théâtre contemporain, directeur artistique de la Schaubühne de Berlin:

Un metteur en scène est comme une contrebasse: quelqu'un qui donne le rythme à une mise en scène, dont les harmonies fournissent un échafaudage solide pour le jeu, marquent l'espace, sur qui on peut compter et qu'il ne faut pas quitter, la base qui donne tant d'assurance aux acteurs au point qu'eux-mêmes et le public «vivent quelque chose à travers la fureur de la représentation qu'on n'avait pas pu prévoir à l'avance» (nda: dixit Ostermeier). Mais comme chaque instrument, la contrebasse a aussi ses dangers: si elle joue trop bas, les contours s'estompent, si elle joue trop fort, il n'y a plus que du rythme et plus aucune mélodie.

J'aime beaucoup cette définition du metteur en scène. Il me semble qu'elle exprime bien (particulièrement dans la seconde partie!) les écueils de la mise en scène formaliste... de mes mises en scène.