vendredi 3 octobre 2008

Désillusion... ou l'envers de la médaille


Il y a les systèmes de conventions réalistes (et/ou cohérentes) qui régissent tout - plateau, jeu, mouvement, lumière, etc. Assez cartésien comme établissement...

Et il y a les systèmes disons utilitaires (entrées, sorties, positions scéniques) qui servent le bon déroulement du spectacle.

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Petite histoire racontée par Radu Penciulescu, directeur du Conservatoire de Suède de Malmoë (dans Le livre des exercices, de Patrick Pezin, p.364):

Il y avait un ténor d'opéra qui n'était pas l'homme le plus intelligent du monde, qui chantait dans Aïda le rôle d'un général qui allait à la guerre. Les soldats faisaient le choeur et chantaient: On va à la guerre, vite, vite! pendant une demie-heure. Quand finalement ils arrivent à partir, ce ténor, lui, part du côté opposé des soldats. Le public rit et applaudit. Le metteur en scène parle ensuite au ténor et lui demande: Mais tu es idiot, pourquoi tu pars comme ça? C'est de ce côté-là! Le ténor répond: Mais le public sait bien qu'il n'y a pas la guerre, que je ne suis pas un général; pourquoi faire semblant que je vais à la guerre, alors que ma loge est de ce côté-là?
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Personnellement, je trouve la dernière réplique du ténor plutôt sensée...

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