samedi 25 octobre 2008

De l'amour et des griffes [journal d'une mise en scène]


Retour en salle de répétitions avec les participants de cette troisième production du Théâtre Mine de Rien de l'UQAC après deux semaines de relâche (cette production, De l'amour et des griffes, est, je le rappelle, un assemblage de deux textes différents: Les Boulingrin de Courteline et Le Défunt de Obaldia).

Revenir à un spectacle après tant de temps requiert un enthousiasme et un plaisir qu'il faut parfois, malheureusement, artificiellement attiser. Non pas que l'équipe soit difficile ou le projet inintéressant... Juste que les paramètres de celui-ci ne correspondent pas à une nécessité de création.

En l'état des choses, et en toute intégrité envers mon engagement premier, à quoi alors puis-je m'accrocher? Principalement à deux choses: la gratification de la transmission, le transfert de la passion théâtrale et l'occasion de préciser une façon de travailler, de diriger les comédiens.

Alors, dans cette veine, les heures allouées cette après-midi ont été consacré à la révision des 6 premières scènes (sur 7) pour trouver, comme l'exige fortement le genre vaudevillesque, le rythme... rythme qui est soutenu par les gestes précis, les dialogues vifs et les déplacements clairement fixés. Une mise en espace essentielle et terriblement nécessaire.

En somme, il s'agit véritablement d'un travail mécanique. D'un échafaudage scénique (à lequel se greffera l'esthétique) duquel devra émerger le personnage.

Il ne reste que quatre semaines de répétitions.

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